Les ardeurs de l’été

Chers amis,

« Lumière profuse, splendeur. L’été s’impose et contraint tout âme au bonheur. »


Ainsi s’exprime André Gide dans son journal du 17 juillet 1943 (nous étions en pleine guerre !).

Et d’ajouter le 7 septembre 1948 : « Je vois fuir l’été, avec une sorte de désespoir. Jamais encore je n’avais vu une aussi longue suite d’aussi beaux jours, d’aussi splendides ».

Moi aussi, je vais prendre le soleil durant quelques jours.

Probablement dans une croisière médicale sur le Rhin.

J’apprécie les grands classiques !

Ensuite, retour dans mon bureau pour continuer mes multiples écritures.

Je vais m’éloigner quelque peu de la « chose médicale » pour retrouver l’anthropologie que j’ai enseignée à Bobigny.

C’est la science générale de l’homme, de l’humanité, et de la nature humaine.

Étudier l’homme dans la société procure une joie particulière qui donne des clefs pour résoudre certains problèmes humains, y compris médicaux, là où la médecine dominante couplée à la psychologie nous laisse sur notre faim.

Dans cette lettre, je me permets de traiter des problèmes médicaux et quelques thèmes plutôt disparates.

Des astuces anti-transpiration

La transpiration, ou « hyperhidrose », ou « hypersudation », a pour but de réguler la température du corps.

La sueur, en s’évaporant, prend l’énergie calorifique du corps pour le refroidir.

La transpiration est normale à l’effort, à l’exposition à la forte cha­leur et durant un épisode fébrile.

Elle est gênante quand elle est importante ou quand elle est déclenchée suite un effort minime ou à la moindre émotion, et malodorante aux pieds, aux mains et sous les aisselles.

C’est le système nerveux sympathique, dirigé par l’hypothalamus, qui régule la transpiration au niveau des glandes sudoripares de la peau.

Ces glandes sécrètent un liquide clair sans odeur.

Ce sont les bactéries présentes sur la peau qui décomposent ce liquide en produit nauséabond.

Après une canicule « exceptionnellement préco­ce » au mois de juin, Météo France prévoit encore un cli­mat chaud et sec cet été.

Autant dire que le risque de transpirer dans les transports en commun pour aller travailler, mais aussi au bureau quand les locaux ne sont pas équi­pés de climatisation, sera incontournable.

Impossible de l’empêcher : la sudation régule la température interne, c’est physiologique.

Mais si transpirer est salvateur, c’est souvent dérangeant dans le cadre professionnel.

Pour limiter l’élimination sudorale, évitez d’abord de trop vous couvrir, notamment avec des vêtements trop près du corps.

L’air doit pouvoir circuler.

Préférez les habits en coton qui absorbent mieux la transpiration que les vête­ments synthétiques.

Mieux vaut éviter les jeans au profit de pantalons en coton léger et opter pour des blouses fluides.

Pré­férez des chaussures ouver­tes ou du moins « respirantes » avec des semelles en cuir.

Mettre de la poudre (genre talc) qui absorbera la sueur. Idem si vous avez les mains moites.

Au déjeuner évitez les plats trop épicés et l’alcool, qui provoquent la dila­tation des vaisseaux, et la hausse de la température corporelle.

Pour réguler ce pic de chaleur, il vous faudra de nouveau transpirer !Quelques remèdes à une transpiration excessive :

  • Homéopathie : Calcarea carbonica 7 CH, Sulfur 7 CH, thuya occidentales 7 CH, jaborandi 7 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs semaines.
  • L’acupuncture permet de stimuler les reins, car s’ils éliminent mal les toxines c’est la peau qui le fait à sa place grâce à l’
  • Beaucoup d’huiles essen­tielles (HE), par leur effet antibactérien, empêchent la putréfaction de la transpiration. La sauge (HE) bloque les glandes sudoripares. Mais son odeur n’est pas agréable. Je préfère la lavande (HE) : quelques gouttes sur un gant mouillé à passer au niveau des aisselles, sur les mains et sous les pieds le matin et dans la journée.

Une formulation :

  • HECT Sauge sclarée 1 ml
  • HECT Géranium rosat CT Bourbon 0,5 ml
  • HECT Ciste ladanifère 0,5 ml
  • HECT Myrrhe 0,5 ml
  • Gel neutre ou crème 40 g

1 application locale par jour, 5 jours sur 7, jusqu’à amélioration sensible.

Une autre lotion cutanée (flacon de 15 ml) :

  • HE Sauge officinale 4 ml
  • HE Palmarosa 4 ml
  • HE Bois de rose 4 ml
  • HE Géranium 2 ml
  • HE Menthe 1 ml

En application 2 fois par jour sur les zones malodorantes.

La variole du singe

Les chiffres de contamination ne sont certes pas aussi affolants que ceux liés au Covid, mais l’épidémie de variole du singe ne cesse de progresser depuis ce printemps.

Et si les centres de dépistage et de vaccination sont nombreux pour contrer le variant Omicron, le circuit de dépistage et de prise en charge pour la variole du singe n’est pas toujours évident.

Aujourd’hui, 7 centres de dépistage sont ouverts dans le réseau de l’AP-H.

L’agence régionale de santé (ARS) a en plus décidé d’ouvrir 9 centres de vaccina­tion en Île-de-France, région la plus touchée.

Des symptômes proches du Covid

Cette variole du singe n’est pas toujours facile à identifier. Les symptômes apparaissent après une période d’incuba­tion de 5 à 21 jours.

Le pre­mier des symptômes est sou­vent une forte fièvre, des maux de tête, des frissons, des douleurs musculaires et une fatigue inhabituelle.

Bref, le parfait cocktail pour vous convaincre que le Covid vous a rattrapé.

Seul signe vraiment distinctif : l’apparition de gan­glions, de boutons et de pustules.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) exhorte l’Europe à agir de façon « urgente ».

4 500 cas confir­més ont été recensés sur le continent, soit 90 % du total mondial.

Plusieurs médecins et responsables associatifs plaident pour que la vaccination contre le « mon­keypox » soit proposée en prévention aux personnes exposées.

Rappelons que les plus de 50 ans sont dispensés de vaccin. Ils ont déjà subi cette vaccination obligatoire contre la variole.

Pour éviter les inconvénients de la vaccination :

  • THUYA 9CH, 1 dose, puis pendant 3 jours, ou THUYA 5CH, 3 granules 3 fois par jour.

Huiles essentielles :

  • HECT Katrafay 1 ml
  • HECT Ravintsara 1 ml
  • HECT Tea tree 1 ml
  • HECT Menthe poivrée 2 ml
  • HV Hélichryse italienne 5 ml
  • à 4 applications locales par jour pendant une semaine.

Conseils :

  • Pour renforcer les défenses immunitaires : STIMU+, 2 fois 2 gélules.
  • Pour renforcer le microbiote : ORTHOFLORE (prébiotiques), 1 gélule le matin à jeun, 1 mois.
  • Pour renforcer le terrain :
  • AFALG, 2 fois 2 gélules, 1 mois.
  • BIOLINE (huile de lin bio) anti-inflammatoire. Renforce les communications intercellulaires. (Au Labo Phyt-Inov. Tel : 00 41 32 466 89 14)
  • En application cutanée : Argent colloïdal 20 PPM spray. Pulvériser sur les zones concernées (labo Copmed).

Détecter les pyromanes grâce à l’homéopathie ?

En homéopathie, l’approche psychologique du malade est la voie royale du diagnostic.

Il n’est pas possible de traiter un malade chronique sans faire appel aux signes psychiques.

Lors de l’interrogatoire, le relevé d’un ensemble de signes (signes fonctionnels, sommeil, troubles du comportement…) débouche sur un remède spécifique, -c’est ainsi que l’on peut identifier Mlle Pulsatilla, Madame Lachesis, ou enore Monsieur Nux Vomica qui présente cet ensemble de signes particuliers.

En résumé le remède identifie une personne.

L’accès au signe mental est décisif pour la prescription, c’est le signe privilégié qui permet d’identifier la maladie.

Dès lors que sa maman signale à l’homéopathe que son fils a l’habitude de jouer avec les allumettes, ce type d’observation peut mettre le médecin sur la voie d’un diagnostic, car ce lymphatique irritable et attiré par les flammes, passe rapidement à l’acte.

C’est ainsi que tous les pyromanes sont justiciables d’Hepar sulfur.

Les homéopathes sont aptes à relever chez ces jeunes sujets, pyromanes en devenir, ce côté passif, imaginatif, avec cette attirance pour l’éclat magique de la chandelle, de la flamme, qui se développe très tôt dans l’enfance.

A l’église, cet enfant, immobile aux côtés de sa maman plongée dans sa médita­tion, porte son regard avec fascination vers les cierges et les chandelles.

Il arrive que ce jeune patient traîne sa maman vers l’église, non pas suite à une foi soudaine, mais pour regarder les cierges allumés ; plus tard, il se passionnera de fêtes foraines, de lampions, de feux d’artifice, de la magie des flammes dans une cheminée.

Ce jeune artificier tient à s’occuper seul du feu.

Ses pulsions brusques vers le feu le confirment : il devient un impitoyable combattant du feu, enclin à rejoindre toute incendie.

A-Dieu Igor et Grichka !

Je connaissais les jumeaux Bogdanoff depuis une trentaine d’années : ils ont fréquenté la chaire d’ethnomédecine de ma faculté.

Ils lisaient mes Newsletters et s’intéressaient aux thérapies naturelles pour prévenir ou guérir les multiples variants du coronavirus.

Ils connaissaient « l’embaumement vivant ».

Un mois avant leur disparition, ils me disaient : « si jamais nous attrapons ce virus, peut-on compter sur cette prodigieuse technique ! »

Malheureusement, le virus les a contaminés.

Leur médecin les a envoyés à l’hôpital Pompidou, le plus prestigieux de Paris.

Ils n’en sont pas sortis !

Il leur fut impossible de recourir aux quatre huiles essentielles qui les auraient sauvés.

Ces deux génies consommaient du bio, pratiquaient du sport et ne buvaient aucun alcool.

Aucune explication du professeur Juvin, patron de la réanimation !

Les addictions augmentent chez les jeunes

Consommation excessive d’alcool, de drogue, d’écrans…

Chez les jeunes français, la pandémie a inscrit ces pratiques à risque dans la durée.

C’est la conclusion de la deuxième édition du baromètre des addictions Ipsos/Macif, qui souligne que 74 % des 16-30 ans ont déjà éprouvé une sensation de mal-être ou des difficultés liées à leur consommation de substances ou d’écrans, et que 58 % d’entre eux ont déjà perdu le contrôle d’eux-mêmes, au moins une fois, à cause de la drogue et de l’alcool.

Un peu plus près des étoiles

Pour close cette Newsletter inhabituelle : rejoignons les étoiles !

Le télescope spatial Gaia a dévoilé une nouvelle carte de la Voie lactée d’une précision exceptionnelle.

Dans le cadre d’un projet européen lancé en 2013, cet observatoire placé dans l’axe du Soleil et de la Terre, à 1,5 million de kilomètres de cette dernière, a ainsi pu délivrer des informations sur plus de 1,8 milliard d’étoiles.

*

*           *

Ce qui brille, éclaire, répand son influence bienfaisante comme le soleil sa lumière…

Je vous souhaite de belles vacances ensoleillées, et portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

23 commentaires pour “Les ardeurs de l’été

  1. Bonjour dr Wilhem,
    Merci de votre article toujours interessant pour moi. Pourriez me dire ce qu”est l’embaumement vivant’?
    J’ai eu le covid il y a plus de 2 semaines et j’ai du mal à l’éradiquer. J’ai une toux irritante avec expectoration claire epaisse, le nez congestionne avec mouchage claire et suis très fatiguée.
    Merci de votre réponse,
    Avec mes salutations les meilleures
    Mme a.m. couture

  2. Un très grand merci Docteur Willem
    Vous êtes toujours près de nous et savez anticiper nos questions sur les sujets d’actualité avec des réponses pleines de bon sens et de connaissances importantes
    Vous êtes ma référence

  3. Cher Jean-Pierre,
    Merci pour cette Lettre ainsi que pour toutes les informations intéressantes et les bons conseils que vous prodiguez avec passion et générosité à tous vos lecteurs.
    Je vous souhaite également d’agréables vacances ensoleillées, à la fois distrayantes, ressourçantes et si possible reposantes !
    Bien à vous,
    Béatrice

  4. Vous êtes quelqu’un de bien
    J’apprécie et me régale de Votre Histoire de Vie de cette connaissance prodigieuse qui est en vous
    Passez de belles vacances et revenez-nous avec d’autres histoires merveilleuses
    Merci ?

  5. Toujours intéressant car cela induit la réflexion personnelle ,car votre vision des “choses” est bien spécifique, vous n’avez pas changé,heureusement, depuis que je vous avez rencontré alors que vous étiez rue de Vaugirard .
    Je reste sur ma “faim” lorsque vous mentionnez :
    Il leur fut impossible de recourir aux quatre huiles essentielles qui les auraient sauvés.Il leur fut impossible de recourir aux quatre huiles essentielles qui les auraient sauvés.
    Peut on en savoir plus ,car continuant a m’occuper de pjyto et aroma cela m’intéresse particulièrement,sachant que les HE font partie de vos connaissances et emplois depuis des lustres.
    Content de vous avoir retrouvé
    Bonnes vacances
    jean pierre Théallet

  6. Merci pour cette prose primesautière, si agréable à lire et qui nous livre çà et là des informations et des réflexions essentielles…
    En ce qui concerne les Bogdanoff, nous avons été nombreux à nous interroger…
    Profitez bien de ces vacances : vous donnez beaucoup… Mais recevez-vous assez en retour ?
    Merci encore pour cette belle citation d’André Gide, un auteur que j’apprécie.
    Bien cordialement.
    Alix

  7. Je vous ai toujours lu attentivement et suite à ce courrier, j’espere que vous aurez un remède à me proposer concernant un adulte de mon entourage qui est cleptomane.
    Merci d’avance

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