Rhumatismes : et si c’était pire que vous ne l’imaginiez ?

Imaginez : un français sur deux souffre de douleurs articulaires au moins une fois dans sa vie.

Dans la majorité des cas, il s’agit d’arthrose due au vieillissement des cartilages. Mais parmi eux, 600 000 personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde (ou PR).

Vous commencez à avoir certains doigts rouges, gonflés, déformés et raides.

Dès le matin, vos articulations vous font souffrir, au point que sortir de votre lit vous est pénible.

Vous continuez votre journée car à mesure que les heures avancent, vous notez une amélioration… et c’est comme ça que l’on laisse passer beaucoup trop de temps avant de consulter un médecin.

Il faut alors vous attendre à une destruction et une déformation articulaire très importante, au niveau des mains comme des pieds.

Certaines de vos articulations prendront des angles très inconfortables, au point que mettre vos chaussures devient compliqué, voire impossible…

Cette maladie, souvent confondue avec de l’arthrose dans ses stades précoces, est en réalité une polyarthrite rhumatoïde.

Et elle est trois à quatre fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes !

Son diagnostic tardif la rend d’autant plus difficile à soulager et les médicaments classiques sont accompagnés d’une myriade d’effets secondaires particulièrement désagréables…

Mais vous qui souffrez, ne vous inquiétez pas, car la santé naturelle est une fois de plus présente pour vous soulager !

Mon conseil : surveillez votre alimentation

Pour mieux comprendre la polyarthrite, il est important de savoir qu’il s’agit d’une maladie auto-immune. Elle est donc la conséquence de plusieurs facteurs : génétiques, immunologiques, environnementaux, hormonaux et psychologiques.

1/ Un dérèglement de la défense immunitaire

Le système de défense de l’organisme est déréglé et produit des anticorps contre ses propres tissus qu’il considère comme des corps étrangers.

Vous avez peut-être déjà entendu parler des lymphocytes : ce sont des globules blancs, normalement programmés pour attaquer et détruire les cellules malades (en cas de cancer ou de virus par exemple).

Dans la polyarthrite, on constate que des lymphocytes endommagent les articulations en attaquant la membrane synoviale, le tissu conjonctif qui permet la mobilité.

Les raisons de ce dysfonctionnement restent mystérieuses mais une chose est certaine : il existe une prédisposition génétique, transmise d’une génération à une autre.

Mais la génétique n’est pas la seule cause de cette maladie et de nombreux facteurs environnementaux peuvent jouer.

Ce sont ceux qui doivent attirer votre attention et vos efforts !

2/ Une alimentation moderne qui affaiblit votre intestin

L’alimentation actuelle est, selon moi, la cause majeure du dysfonctionnement de l’intestin grêle dont la fonction est de digérer les aliments.

« Quel rapport avec mes articulations ? » me direz-vous… J’y viens !

Plusieurs bactéries ont été accusées de jouer un rôle dans le déclenchement de la polyarthrite, mais la plus suspecte est à mon avis Proteus mirabilis.

En effet, le taux de cette bactérie est nettement plus élevé chez les porteurs de la maladie que chez des témoins normaux. De même, ce taux augmente lors des crises et diminue lors des rémissions.

Or, c’est normalement l’intestin grêle qui joue le rôle de filtre empêchant la prolifération des bactéries. Mais les enzymes sécrétées dans ce but ne sont pas adaptées à la nutrition actuelle.

Pour éviter que les Proteus mirabilis ne s’accumulent et ne pénètrent l’organisme, il faut adapter son régime alimentaire et notamment éviter :

  • Les laits animaux et de leurs dérivés (fromages, yaourts, crème…),
  • Les céréales domestiquées (vous pouvez donc consommer du riz et du sarrasin),
  • La cuisson de la plupart des aliments à des températures excédant 110 degrés,
  • L’extraction des huiles par des procédés critiquables (favorisez les premières pressions à froid),
  • La pollution par les additifs et autres substances (comme toujours il est préférable de favoriser le bio),
  • L’irradiation de nombreux produits pour une conservation prolongée,
  • Les carences assez fréquentes en minéraux et en vitamines (pour les éviter, vous pouvez prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines et des ferments lactiques selon vos besoins).

Dans 80% des cas, ce régime hypotoxique et un retour à une alimentation ancestrale entrainent une nette amélioration de l’état de santé.

3/ Le stress, ce poison moderne

De nombreux médecins ont constaté que la première poussée de douleurs articulaires et les crises suivantes sont souvent corrélées à une période de stress. 

En effet, l’anxiété excessive agit sur les neurones, entraînant une libération de substances (les neuropeptides) qui vont stimuler la réponse immunitaire et s’attaquer aux articulations.

Alors une fois de plus je vous le répète : surveillez votre stress !

C’est un poison des temps modernes qui a de nombreuses conséquences néfastes pour votre santé.

Un diagnostic difficile et souvent tardif

Les articulations les plus fréquemment touchées par la polyarthrite sont celles des mains, des poignets et des pieds.

Attaquée par le système immunitaire, la membrane synoviale prolifère, constituant six à dix couches épaisses au lieu d’une seule autour de l’articulation.

Cet épaississement, appelé pannus, détruit le fonctionnement des articulations et raidit les doigts, les rendant à terme inutilisables.

Plus rarement, on observe l’apparition de nodules (petites boules dures) sous la peau, ce sont des symptômes spécifiques de la maladie.

Classiquement, il existe sept critères pour diagnostiquer la polyarthrite.

Malheureusement, ceux-ci ne sont en général remplis qu’à un stade très avancé de la maladie et alors que les lésions sont déjà importantes.

Ce diagnostic tardif perd alors de son intérêt, car même s’il sera possible de soulager les douleurs, les raideurs ne pourront pas régresser.

C’est pourquoi les médecins se basent aujourd’hui sur trois indices principaux :

  •  Des critères cliniques :
    • De l’arthrite touchant trois articulations (douleur, enflure, raideur des articulations)
    • Des douleurs bilatérales à la pression des articulation métatarso-phalangiennes (articulations qui unissent la base des premières phalanges des doigts aux pieds ou aux mains)
  • La présence de certains anticorps très spécifiques, les anti-peptides citrullinés, qui sont détectés dans 75% des cas dès les premiers stades de la maladie.
  • L’IRM des mains et des pieds qui révèle des érosions des os et des cartilages passant inaperçues sur les radiographies classiques

Allez-vous forcément perdre l’usage de vos mains ?

Le pronostic est toujours très réservé sur le plan articulaire, bien qu’il existe des formes modérées et des formes sévères de la maladie.

Les destructions osseuses et articulaires aboutissent souvent à des déformations importantes, en particulier au niveau des mains et des pieds.

C’est pourquoi il est important de s’attaquer à la polyarthrite au plus vite.  

Après plusieurs années d’évolution, d’autres organes peuvent être atteints, notamment les poumons (inflammations aiguës de la plèvre), le cœur (inflammation du péricarde) ou les petites artères (troubles de la circulation entraînant des fourmillements, des engourdissements…).

Pire ! Certains facteurs de mortalité sont augmentés, soit à cause de la polyarthrite, soit à cause des médicaments censés la traiter (et oui, encore une raison de privilégier la médecine naturelle !).

Ainsi, on estime que cette maladie diminue l’espérance de vie en moyenne de sept ans chez les hommes et de trois ans chez les femmes.

Le traitement classique : dangereux et peu efficace

Que de poisons dans l’ordonnance de votre médecin…

La cortisone a été le premier remède efficace en crise, mais prise trop longtemps elle entraîne une myriade d’effets secondaires (elle décalcifie les os, sclérose les tissus, fait saigner, provoque des ulcères, du diabète et de l’hypertension, fait grossir et excite le système nerveux, jusqu’à la bouffée délirante).

En fait, elle soulage la maladie mais aggrave l’état général.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens eux aussi sont agressifs pour l’estomac et pour le foie (hépatites toxiques parfois).

Enfin, de nombreux autres médicaments aux effets indésirables importants mais aux résultats décevants sont souvent prescrits (le méthotrexate, l’hydrochloroquine, la sulfazalazine, les immunosuppresseurs).

Fiez-vous à la médecine naturelle !

1/ Mon protocole homéopathique :

  • Bryonia alba 7 CH, Rhus toxicodendron 7 CH, Ferrum phospho-ricum 7 CH : c’est le cocktail magique à prendre de toute urgence pour mettre fin à vos douleurs ! Posologie : 5 granules de chaque, trois à six fois par jour en période de crise puis trois fois par jour ensuite.
  • Apis mellifica 9 CH : en cas de gonflement rapide, pâle, n’empêchant pas l’articulation de se plier ; de douleur de type brûlure améliorée par le froid. Posologie : 5 granules quatre fois par jour.
  • Belladonna 7 CH : à utiliser si vous présentez les mêmes symptômes que pour une infection (rougeur extrême, chaleur radiante, douleur battante, fièvre et soif). Posologie : 5 granules par heure, jusqu’à amélioration de l’état fébrile.
  • Ruta graveolens 7 CH : douleurs (sensation de brisure) de la colonne vertébrale et des membres obligeant à bouger constamment dans le lit, amélioration par le mouvement et les applications chaudes, aggravation par le temps humide et froid, par la position allongée. Action spécifique sur les tendons, les muscles et le périoste.Posologie : 3 granules, une à trois fois par jour.

2/ Les compléments alimentaires

J’ai conscience que parfois l’on peut se sentir désarmé face à la quantité importante de compléments recommandés pour certaines pathologies.

C’est pourquoi je vous recommande Immuno-regul, du laboratoire Phyt-inov[1] .

Il contient tous les nutriments essentiels au système immunitaire et vous évite de multiplier les compléments. Il comprend notamment :

  • Des stérols et des stérolines (extraits de pin sylvestre)
  • Trois huiles essentielles (Immortelle, Ciste ladanifère, Laurier noble)
  • Des vitamines B3, B6 et E (antioxydants protégeant les cellules)
  • De l’extrait sec de Gingko Biloba
  • Du carbonate de calcium qui joue le rôle de neurotransmetteur et de protecteur cellulaire
  • De l’huile et de la lécithine de tournesol.

Tous ces constituants sont dépourvus de toxicité et ne provoquent aucun effet secondaire.

Conseils d’utilisation : Prendre 3 gélules par jour (loin des repas) pendant 3 semaines. Puis 2 fois 1 gélule durant de longs mois.

3/ Les traitements de la médecine naturelle

Les praticiens de médecine naturelle ont exploré des grandes pistes thérapeutiques : modification du régime alimentaire, chélation des métaux lourds, restauration de la paroi intestinale et régulation de l’activité du système immunitaire…

Et sans surprise, l’efficacité de leur approche relève parfois du miracle !

  • Pour une action antibactérienne : Lysovir est un cocktail de quatre huiles essentielles qui neutralise les germes pathogènes (bactéries, mycoses). Posologie : 2 fois 2 gélules par jour pendant 1 mois.
  • Pour reconstituer la barrière intestinale je recommande la prise de pré et probiotiques (tous les jours pendant plusieurs mois)
    • Propolis pure : 2 fors 2 gélules par jour;
    • Orthoflore : 1 gélule le matin à jeun.
  • Pour gérer le stress prenez Quiet full à base de magnésium, taurine, arginine, vitamines, griffonia et lithium. 2 fois 2 gélules par jour.

Tous ces produits sont disponibles chez le Laboratoire Phyt-inov[2] .

  • Pour réparer le cartilage et restaurer la mobilité des articulations : Cartilan plus, de chez Han Biotech[3] , apporte des éléments nutritifs et biochimiques essentiels à l’équilibre du métabolisme d’élaboration du cartilage osseux, à la résorption des inflammations et à la neutralisation de la douleur.
    • Des fibres d’algues, de chitine, de pectine de pomme
    • De la glucosamine
    • Un extrait du noyau du fruit du Mangoustan

Il neutralise rapidement la douleur mais pour un effet complet il faut prolonger la cure pendant au moins trois mois par an à raison de 6 gélules par jour en une ou deux prises.

Attention, dans un souci d’efficacité optimale, il faut espacer de 2 heures la prise de cartilan plus et celle de tout autre complément alimentaire ou médicament.

Chers amis, comme vous le voyez il existe de nombreuses alternatives aux médicaments de Big pharma pour soulager vos articulations.

Alors une fois de plus, parriez sur la médecine naturelle et portez-vous mieux !

Jean-Pierre Willem

[1] [2] Laboratoire Phyt-Inov

Téléphone  : 03 24 66 89 15

Contact : contact@biomaxi.ch

[3] Laboratoire Han Biotech

Tel : 03 88 23 58 31

Contact : info@euro-hanbiotech.com

73 commentaires pour “Rhumatismes : et si c’était pire que vous ne l’imaginiez ?

  1. Bonjour Dr WILLEM,
    Merci pour vos articles accessibles aux non-spécialistes de la santé. Pour ce qui me concerne, j’avais étudié la diététique.
    D’ soit loué je ne suis pas au stade de la polyarthrite telle que vous la décrivez ; mes problèmes d’articulation ne se trouvent pas au niveau des mains et des pieds, ils ne sont ni enflés, ni déformés. Je pense que je suis au niveau de l’arthrose, la polyarthrose avec de temps en temps une poussée qui atteint soit les même articulations, soit une nouvelle. Je suis un paquet d’arthroses à commencer par le dos (cervicales, L4 et5 / S1), genou droit, coude, poignet, épaule qui chauffent. Je suis relativement tranquille de ce côté, probablement avec tous les compléments alimentaires que je prends !
    Dans votre article, vous parlez de pré et pro-biotiques : je prends naturellement des pro-biotiques (Probactiol Plus) ! Pour les pré-biotiques, je prends les fibres des légumes et fruits. J’espère que je fais bien. Il y a 2 ans, j’ai fait une sérieuse diverticulitis. Notre médecin de famille m’a aussi déclaré faire de l’intolérance/hypersensibilité au lactose et gluten en plus de l’asthme, je suis un régime en conséquence avec en plus Vit. D, C, curcumine … et magnésium à cause des crampes aux pieds, mollets et doigts que je pense qui surviendraient de la perte de magnésium par les diarrhées presque journalières, bien que je prenne du Pro-Mucosa de Tisso. Les oignons et l’ail que j’aime beaucoup, sont des pré-biotiques, mais je pense que ceux-ci avec le poivre sont les malfaiteurs de mes intestins. Je viens de terminer une cure de Cuprum Metallicum de 4 semaines, une dose par semaine. Auriez-vous un conseil à me donner ?

  2. Bonjour doc. Vous êtes formidables, vos conseils sont précieux et clairs. Je vous remercie de nous aider. Bien sincèrement. Michel Receveur. 82ans. Région Toulouse.

  3. S’il vous plaît aidez ma fille de 42 ans à qui l’on vient diagnostiquer la maladie de Wegener et qui vient de commencer traitements corticoïdes, immunosuppresseurs par perfusion au CHU de Bordeaux.
    Doit t elle continuer ces traitements et y a t il des traitements et régime alimentaire naturels qu’elle pourrait prendre en même temps car je ne sais pas si elle acceptera de tout arrêter pour se soigner de manière naturelle?

  4. je désirerais le partager car je pense effectivement que tout cela est beaucoup moins agressif que la médecine ” traditionnelle “a laquelle jusqu’à présent je faisais confiance naïvement ou plutôt au médecin généraliste qui l’applique .

  5. Cela fait 12 ans que je prends un traitement allopathique pour la polyarthrite. Suis très tentée de passer au traitement naturel . Comment passer de l’un à l’autre ?

  6. Docteur ,voilà des années que je vous suis. Je suis atteinte de pseudo polyarthrite rhizomelique depuis mai détectée en août. Hospitalisation Cochin et 20 mg de cortisone dégressive mois par mois avec 15 mg de metothrexate en comprimés une fois par semaine + 15 mg de Spécialfoldine 1 fois par semaine.Le tout pour……9 mois!! Mettant toujours soignée en médecines naturelles mais mon DR étant décédé il y a 3 ans.je n en pas trouvé un autre décembre genre hélas ! Puis je tenter le traitement que vous preconisez pour la PR. En lieu et place du metothrexate. Je vous remercie

  7. Bonjour
    Ma fille a la PR et vient de démarrer le traitement classique suivi par un rhumatologue. Peux t-on cumuler le traitement conventionnel avec ce que vous préconisez dans cette lettre.
    Merci beaucoup

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