On vivra avec les épidémies

Chers amis,

Dans une lettre précédente, je vous ai parlé de la bronchiolite, cette maladie infantile qui sature déjà les réanimations de la région Île- de-France.

Les scientifiques craignent, à présent, que la grippe fas­se son grand retour cet hiver.

Après une saison blanche pour cause de pan­démie, le top départ de la campagne-vaccinale contre la grippe a été donné ce mardi 26 octobre.

Le lavage névrotique des mains et le port du masque strict ont eu raison de la grippe l’an dernier dans les zones tempérées.

C’est l’une des conséquen­ces inédites de la lutte con­tre le Covid.

Le virus n’a pas circulé grâce aux gestes barrière drastiques.

En est-on débarrassé pour de bon ?

On aurait pu le croire.

Mais le relâchement des gestes barrières ouvre une voie royale aux virus.

On détecte, déjà, quelques cas de grippe de façon plus précoce que l’an dernier.

Une crainte émerge à l’approche de l’hiver, celle d’une plus grande sensibilité aux infections après une saison blanche.

Quand on a la grippe, on développe des anticorps, ce qui confère une protection.

Comme le virus n’a pas circulé, l’immunité de groupe a chuté.

Nos organismes pourraient être plus durement éprouvés.

Il est possible que cela entraîne une épidémie de plus forte intensité.

Rien d’affolant pour l’ins­tant.

Mais tout de même, après une longue période de baisse, les courbes de circulation du Covid-19 n’affi­chent plus l’élan qui pouvait, il y a encore quelques jours, augurer un hiver enfin débarrassé du Coronavirus.

Le nombre de cas repart même à la hausse, une première depuis cet été : le taux d’inci­dence moyen dans l’Hexagone, observé à 43 cas positifs pour 100 000 habitants la première semaine du mois d’octobre, pointait à 46 la semaine dernière.

Ce taux stagne depuis quel­ques jours, bénéficiant même d’un très léger recul que l’on doit à un nombre de tests anti-Covid monté en flèche, juste avant la fin du remboursement pour ceux dits de confort.

Une nouvelle vague épidé­mique n’est pas encore à l’ordre du jour.

Cependant, le seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habi­tants, pourrait être une nou­velle fois atteint d’ici à la mi-novembre, une fois l’effet de la fin du remboursement des tests disparu.

Une baisse d’immunité se fait sentir

L’inquiétude vient également de la situation préoccupante dans certains pays.

En Russie, la barre des 1000 morts en vingt-quatre heures a été dépassée pour la toute pre­mière fois depuis le début de la pandémie.

Aucun signe ne permet d’envisager une amé­lioration dans les prochaines semaines alors que seulement 32 % de la population russe est pleinement vaccinée.

Le cas du Royaume-Uni, où les res­trictions sanitaires sont de l’histoire ancienne depuis le mois de juillet, est lui aussi préoccupant.

Depuis deux semaines, les nouvelles contaminations oscillent entre 35 000 et 45 000 cas journa­liers, avec un taux d’incidence de 410 cas pour 100000 habi­tants relevé à la mi-octobre, près de 10 fois plus qu’en France.

Si 79 % des Britanniques âgés de plus de 12 ans sont vaccinés, les pre­mières personnes à avoir été piquées subissent désormais une baisse d’immunité, un fait encore aggravé par l’utilisation massive du vaccin Astra Zeneca.

Le vaccin contre la grippe est-il prêt ?

Tous les ans, en mars, les spé­cialistes de l’organisation mondiale de la santé (OMS) se réunissent pour choisir la composition des vaccins anti­grippe de l’hémisphère nord.

Pourquoi s’y prendre six mois à l’avance ?

Parce que leur mise au point prend du temps ; production, contrôles qualité, mise en flacon, tout doit être prêt pour octobre !

Mais sur quoi se sont basés les experts cette année, en l’absence de grippe ?

Pour savoir quels virus vont com­poser le vaccin, ils se basent sur les dernières sou­ches qui ont circulé.

C’est en quelque sorte un pari, basé sur de savants cal­culs.

Pour se donner un maxi­mum de chances de viser jus­te, les produits comportent quatre souches, deux de type A (H1N1 et H3N2) et deux de type B (Victoria et Yamagata).

Les prochains mois nous indiqueront lesquels ont été domi­nants cet hiver.

Pour l’instant, on observe du H1N1 en Breta­gne, du type B à Marseille (Bouches-du-Rhône), du H3N2 le plus virulent, dans le Rhône.

L’efficacité du vaccin contre la grippe, entre 40 et 60 %, pourrait-elle être plus faible que d’habitude ?

« Ne croyons pas qu’il ait été élaboré au hasard », objecte Bruno Lina.

« La grippe a tout de même circulé l’an dernier, dans les zones inter­tropicales, en Afrique équatoriale, en Asie, c’est à partir de ces données que le vaccin a été conçu ».

Et même s’il pro­tégeait moins bien, reprend Vincent Enouf, « il sauvera de nombreuses vies ».

Une piqûre contre le Covid, une autre contre la grippe

Comment jongler avec le calendrier vaccinal chargé de l’hiver ?

C’est une question que la Haute Autorité de Santé a tranché fin septembre : non seulement l’administration simultanée des deux vaccins est possible, mais elle ne com­porte « aucun danger ».

L’ins­tance précise qu’il n’y a pas de délai à respecter entre les deux.

« Concrètement, les deux injections peuvent être prati­quées le même jour, mais sur deux endroits différents du corps : l’une dans le bras droit, l’autre dans le gau­che », éclaire le virologue Bruno Lina.

Un seul rendez-vous suffit donc pour se faire piquer contre les deux virus.

La tentative du gouvernement pour dynamiser la campagne de rappel du Covid

Lancée début septembre, la campagne de rappel contre la Covid-19 reste timide.

En couplant les deux vaccins (grippe et rappel Covid), le gouvernement espère booster la vaccination des personnes fragiles de plus de 65 ans, ou atteintes de comorbidités, ayant reçu leurs deux doses depuis au moins six mois.

Depuis le 6 octobre, l’invitation a été envoyée aux soignants.

À ce jour, 1,5 million de Français, sur les 4 à 5 mil­lions d’éligibles, ont relevé la manche une troisième fois.

« Cela fait un tiers des person­nes concernées, pas suffisant pour garantir, dans la durée, le niveau de protection immuni­taire contre le virus », a com­menté le ministre de la Santé.

Or, le public éligible au rap­pel contre le Covid est le même que pour le vaccin contre la grippe, dont la campagne a démarré le 26 octobre.

Cette possibilité de faire « d’une pier­re deux coups » fera-t-elle grimper la vaccination ?

À ceux qui craignent des symp­tômes décuplés, là encore, Bruno Lina, membre du con­seil scientifique, se veut rassu­rant :

«La tolérance est très bonne. Pour la grippe, il y a très peu d’effets secondaires chez les personnes âgées, et on con­naît désormais bien ceux des vaccins à ARN. Certains pays ont déjà fait les deux et il n’y a aucun signal. La balance béné­fice-risque est très favorable ».

« Dans l’idéal, on aimerait atteindre les 75 % », réagit Bruno Lina, alors que la grippe fait 2 à 6 millions de malades chaque saison et en tue 7 000 à 9 000.

Cependant, Moderna est à éviter pour la 3ème dose !

Jusque-là, les injections de rappel contre la Covid-19 en France pouvaient être indiffé­remment réalisées avec les vaccins Pfizer ou Moderna.

Désormais, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de ne plus utiliser Moderna.

La raison ?

Un risque plus important de péricardite et de myocardite, notamment chez les plus jeunes.

Et pourtant il y a plus d’un an, c’était le vaccin le plus sûr…

Alors que penser ?

Une belle initiative… bien courageuse !

Je vous avais parlé d’un journaliste qui ne relève pas de la « pensée unique ».

Par ailleurs, il connait la puissance de Big Pharma (qui éventuellement soutient financièrement nos « canards boiteux ».

Je veux dire la presse agonisante) ; ce journaliste (qui mérite la légion d’honneur et ne l’obtiendra jamais) est Yvan Rioufol du Figaro.

Il y a 6 mois sur CNews, il avait osé demander, sur un ton candide, pourquoi on ne recourait pas aux médecines alternatives, alors que la médecine officielle ne disposait d’aucune thérapie digne de ce nom.

Il engagea Pascal Praud, animateur de l’émission « l’heure des pros » de relever le pari, que tous les vaccinés ayant contracté des effets indésirables, suite à l’injection viennent témoigner !

Amis lecteurs, ne ratez pas cette opportunité ! Manifestez-vous à votre tour !

Témoignez.

La vérité sort aussi de la bouche…des patients !

*

*         *

Je vous rappelle que vous pouvez approfondir vos connaissances sur les virus, sur les vaccins et les remèdes efficaces dans mes livres :

« Les huiles essentielles, médecine d’avenir ». Ed. Dauphin.

« Les huiles essentielles antivirales ». Ed. Trédaniel.

« Tout savoir sur les virus et y faire face ». Ed. Dauphin.

A côté des huiles essentielles, vous pouvez remarquer que l’homéopathie a toujours sa place !

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

29 commentaires pour “On vivra avec les épidémies

  1. Bonjour Docteur, j’aimerais connaître votre sentiment à l’égard du vaccin Prevenaer suivi du Pneumovax (8 semaines après) prévenant essentiellement les infections respiratoires . J’ai déjà fait celui contre la grippe… Merci !

  2. Merci pour cet article fort intéressant !! Petite remarque simplement que toutes les personnes proposant sur le net des solutions detox après vaccination propose en contre partie un abonnement de revue
    J’ai bien compris que c’était une façon de se dédommager des recherches et articles mais je préférerais comme vous le proposer un livre avec toutes ces solutions et des infos oû trouver les produits……..
    Merci pour cette lecture

  3. Bonjour,
    Deuxième dose vaccin Pfizer/Biontech administrée le 15/06/21. Mi-septembre du jour au lendemain dans la nuit des douleurs diffuses musculaires apparaissent dans les épaules, bras, jambes, cuisses. Je n’ai rien changé de mes habitudes alimentaires, ne prend aucun médicament chimique et me soigne uniquement par homéopathie. Agé de 68 ans je fais régulièrement de la randonnée, marche nordique. Mes douleurs aux jambes me cause des difficultés pour marcher. J’ai fait un Doppler des membres inférieurs, résultat normal, une échographie des muscles, bilan normal, consultation chez un neurologue : suspicion de myopathie avec CPK élevées (388), IRM musculaire des mollets et quadriceps programmé début décembre .
    Mon médecin m’a prescrit du paracétamol 1000 que j’ai pris quelques jours. Pour éviter des problèmes de foie je prend à la place de l’huile CBD 15% /THC 0% qui calme mes douleurs.
    Je me pose la question : Effets indésirables du vaccin ?

  4. Bonjour Docteur
    Comment puis-je recevoir votre exemplaire personnel sur la méthode « Détox post-vaccination, sans être obligé de m’abonner à la revue Révolution Santé.
    Est-elle vendue ailleurs ?
    D’avance merci pour votre réponse 🙂
    Claire.

  5. Je vous signale qu’ils ont prévu d’associer le vaccin contre la grippe et celui contre la covid dans la même injection, comme lors du vaccin h1n1 en 2009. pour info

  6. Le mieux est de ne pas se faire vacciner du tout, surtout si l’on a été contaminé par le COVID-19 et qu’on a développé beaucoup d’anticorps (immunité naturelle ou acquise, à condition d’avoir pris des vit. B, C liposomale et D3, du zinc, sélénium et autres compléments alimentaires ad hoc. On n’a dès lors besoin d’aucune piqûre de rappel comme ceux (et celles) qui ont déjà reçu deux doses et à qui l’on exige une 3e dose et d’autres rappels fâcheux et nuisibles à plus ou moins longue échéance.
    A bons entendeurs, mon grand salut et mon voeu de bien vous porter en restant vigilants et en vous confiant aux conseils des bons naturopathes.

  7. Bonjour à vous, et merci !
    Proches de moi, deux cas d’effets secondaires graves. Un décès d’un ami de 73 ans, AVC; une jeune fille de 15 ans, Guillain-Barré. En revanche, je ne sais pas de quels labos.
    Cordialement et avec résistance ! Hors de question de me faire `thérapie-génétiquer/ser` ! Système immunitaire booster (C, D3, Zn, Mg, E, Omega-3, etc.
    Michèle, 76 ans

  8. Je suis étonnée de votre soutien aux vaccinations. Chaque jour on a la preuve que ce n’est pas la solution pour sortir de l’épidémie, que les effets secondaires sont tus, que les traitements existent et sont efficaces, que les chiffres du covid sont faussés pour créer la panique et pour favoriser les vaccins qui rapportent beaucoup d’argent à quelques industries, politiques et médias corrompus. Que se passe-t-il? Êtes vous passé de l’autre côté du miroir? Cèdez-vous à la panique? C’est regrettable, ce n’est pas mon cas et je suis déçue par votre lettre.

  9. En couplant un vaccin de chaque bras ,à force ,de toutes leurs betises ils espèrent encore gagner les jours de quelques- uns….Pas assez encore …….MARRE de leur vision sr terre ..THOMAS PASQUET devrait les emmener et faire découvrir des méthodes plus douces !….LES verront-ils ? s’ il y a ? ..car sur terre ,il y en a pas mal , mais ils ne voient rien…..Totale désolation ! ils veulent tous ns fre mourir….

  10. L’après midi même de ma première injection Pfizer,j’ai attrapé une forme (bénigne) du Covid qui m’a poursuivi pendant environ 15 jours . Depuis me monde médical,comme un seul homme, essaie de me persuader que c’est IMPOSSIBLE et que, obligatoirement , je l’avais contracté avant . Comment vous dire que j’ai comme une certaine réticence à les croire ?

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