La maladie de lyme, « reine de l’esquive » !

Chères amies, chers amis,

Cette maladie infectieuse appelée borréliose ou « maladie des tiques » est due à des bactéries de la famille des spirochètes transmises par des insectes hématophages (tiques).

La plus répandue est Borrelia burgdorferi, mais il existe un large éventail de la famille des borrélies.

L’Institut Pasteur évalue à 20.000 le nombre de nouveaux cas par an.

Mais dès lors que cette maladie ne fait pas partie des maladies à « déclaration obligatoire », il est facile pour les pouvoirs publics d’en minimi­ser l’incidence.

II faut reconnaître que le diagnostic clinique de la maladie est difficile à réaliser tant les symptômes sont multiples.

Les patients souffrent d’une myriade de troubles inflammatoires, neurologiques, musculaires, cutanés, articulaires qui laissent les médecins démunis.

Le point le plus crucial est que les tests de dépistage sont inadaptés au dépistage des bactéries borrélies européennes et occultent ainsi jusqu’à 70% des porteurs infectés.

L’évolution se fait en trois stades :

  1. Stade primaire : zone de rougeur centrée sur le point de piqûre et qui s’étend sur les bords accompagnée d’une sorte de « grippe ».
  2. Stade secondaire : apparition, quelques semaines à quelques mois après la piqûre, de troubles neurologiques, de douleurs articulaires, de poussées de rougeurs de la peau ou de troubles cardiaques.
  3. Stade tertiaire : apparition, quelques mois ou quelques années plus tard, d’atteintes des articulations, de la peau (maladie de Pick- Herxheimer, lymphocytome cutané bénin) ou neurologiques évoluant par poussées. Elle serait due à la Borrelia afzelii.

Signes et symptômes

L’incubation dure en général 1 à 2 semaines mais peut s’étendre sur 1 mois.

Quelques jours après la morsure de tique, une rougeur peut apparaître sur la peau, de la forme d’un anneau.

On appelle cette rougeur (qui peut s’étendre à partir du point central) érythème migrant (EM). Sans traitement, l’érythème migrant persiste quelques semaines à quelques mois puis disparaît.

À ce stade, les antibiotiques sont efficaces mais deviendraient inactifs par la suite du fait de la présence de virus et autres parasites.

Les signes particuliers sont à attribuer à telle ou telle Borrelia.

Les douleurs articulaires dues à B. Burgdorferi sont plus fréquentes dans les pays européens.

Ce sont des douleurs intermittentes avec ou sans gonfle­ment. La gonalgie est fréquente.

Les complications neurologiques sont dues plus particulièrement à B. garinii.

Examens

La recherche d’anticorps dans le sang donne une indication, mais il existe des réactions croisées avec d’autres infections.

Pour l’Académie de Médecine, le célèbre « érythème migrant » est suffisant pour porter le diagnostic et la confirmation sérologique n’est pas nécessaire.

Les formes secondaires (phase de dissémination du germe pathogène) comportent de façon variable des localisations neurologiques, articulaires, cardiaques et/ou cutanées.

Il ne fait aucun doute que des difficultés peuvent apparaître à la phase tertiaire (correspondant à une forme non diagnostiquée précocement et/ou non traitée, caractérisée par des signes le plus souvent objectifs cutanés, neurologiques ou articulaires).

La réponse au traitement antibiotique est alors plus lente et plus aléatoire « en raison d’une participation immunologique à l’origine de la symptomatologie ».

Il faut d’abord reconnaître le « polymorphisme » de cette maladie qui en fait une infection complexe.

Pour l’Académie on peut faire un parallèle avec une autre spirochétose, la syphilis, cette « grande simulatrice » à laquelle l’Académie a consacré, en son temps, d’innombrables travaux et qui, sexe oblige, alimenta de considérables passions.

La neuroborréliose

Les signes neurologiques apparaissent chez 15 % des patients infectés.

Les plus fréquents sont : méningite, paralysie fa­ciale, fourmillement, vascularite cérébrale.

Ils peuvent être déclenchés par la plupart des borrélies, mais on les observe plus souvent avec une infection à B. garinii.

Après un long cheminement, les borrélies perturbent le système immuni­taire et altèrent le fonctionnement des synapses neuronales et la myélinisation des fibres nerveuses.

Par ailleurs, les borrélies peuvent s’enkyster et franchir ainsi la barrière hémato-encéphalique (BHE).

Au cœur des cellules nerveuses, elles se reconstituent et altèrent les corps neuronaux.

Une vieille compagne

Il semblerait que la maladie de Lyme ait accompagné l’homme depuis des milliers d’années (Otzi retrouvé dans un gla­cier aurait été contaminé par la bactérie).

La maladie est recensée sur tous les conti­nents, y compris l’Antarctique. Toute l’Europe est aujourd’hui concernée.

Les patients sont souvent coinfectés par d’autres bactéries, parasites et virus.

C’est, entre autres, une explication de l’inefficacité des traitements spé­cifiques.

Si ces co-infections ne sont pas correctement diagnostiquées, les patients restent malades de manière chronique.

Portrait d’une tique

Les tiques sont de petits insectes hématophages de la famille des araignées qui vivent du sang des animaux.

Quand la tique est porteuse d’une bactérie, elle peut la transmettre en piquant l’animal ou l’homme.

En Europe, 10 à 40 % des tiques sont porteuses de bactéries.

Toutefois, la contamination varie fortement d’une région à l’autre.

Aujourd’hui, on a pris conscience que la tique, principale porteuse des bac­téries, n’est pas la seule.

D’autres insectes hématophages sont également vecteurs de contamination : araignées, moustiques, poux, etc…

Ainsi, c’est potentiellement une grande partie de la population qui peut être en contact avec l’une ou l’autre des espèces de borrélies.

Pour se développer, la tique passe par 3 stades (larve, nymphe, adulte) et «vampirise» un hôte en effectuant un «repas sanguin».

Les nymphes qui se tapissent dans les herbes et les litières de feuilles, se nourrissent principale­ment du sang de petits animaux.

La transmission peut être surprenante.

Si la maladie se transmet le plus souvent par la morsure de tique, on peut la retrouver dans les steaks qui échappent à la cuisson.

Elle peut se transmettre de mère à enfant lors de l’accouchement.

De nombreuses borrélies peuvent rester en­kystées dans les cellules sanguines sans que l’on puisse les détecter.

C’est sous cette forme qu’elles peuvent être transfusées chez une personne non porteuse et resurgir bien plus tard quand les conditions deviennent favorables à leur développement.

La Borrelia Burgdorferi peut survivre 6 semaines dans du sang humain des­tiné à la transfusion. Il serait conseillé de les détecter lors des dons de sang.

Traitement

Crise aiguë

Effectuer 2 lavements à 48 heures d’intervalle avec :

  • Soit une infusion d’une cuillère à soupe de café Arabica (bio de préfé­rence) dans 3/4 de litre d’eau bouillante pendant 5 minutes. Le café Arabica contient de l’acide chlorogénique.
  • Soit une infusion de 10 têtes de camomille dans 3/4 de litre d’eau bouillante pendant 10 minutes. Diluer ensuite dans 1,5 litre d’eau froide afin d’ame­ner le tout à 37°C ;
  • Pour ôter le parasite : ne jamais utiliser de l’éther ou de l’alcool, car la tête resterait dans la peau favorisant l’intoxication. Il existe un petit appareil très simple et peu coûteux, le «crochet O’Tom», sorte de petit pied-de-biche qui permet d’éliminer la tique en entier (en pharmacie);
  • Pour calmer les démangeaisons, appliquer du vinaigre de cidre bio ;
  • Les moxas permettent la sortie des filaments;

Puis appliquer 2 gouttes d’HE de Tea tree ou Ravintsara.

Restaurer la fluidité membranaire

Les acides gras polyinsaturés de la famille oméga-3 et oméga-9 (graines de lin, huile de colza, huiles de poisson) ont des propriétés anti-inflammatoires et assurent la bonne santé cardiovasculaire et la régénération nerveuse

  • EPA-Krill : 2 fois 2 gélules par jour ou BIOLINE : 2 fois 2 gélules par jour.

Disponible au Labo Phyt-lnov.

En pharmacie

  • Glycérophosphate de magnésium 200 mg + glycérophosphate de cal­cium 300 mg pour 1 gélule N° 120. – Prendre 2 fois 2 gélules à réaliser en pharmacie.
  • Le chlorure de magnésium : 1 sachet de 20 g dans 1 litre d’eau – Boire 1/2 verre 3 fois par jour. Ce produit s’avère très efficace. Nygari est mieux supporté.

Homéopathie

Remède de base :

  • Borrelia 30 K : 1 dose, 3 fois par jour pendant les poussées.

Remède de fond :

  • Borrelia 200 K : 2 doses par semaine pendant 1 mois.

Enchaîner par :

  • Borrelia000 K : 3 doses à 10 jours d’intervalle.
  • Borrelia000K: 3 doses à 10 jours d’intervalle (on peut se procurer les di­lutions de Borrelia auprès de la Pharmacie des Archers, à Epernay).

Compléments nutritionnels

  • IMMUNO-REGUL : 2 gélules 15 mn avant les 3 repas, pendant une semaine, puis 3 gélules par jour.
  • LYSOVIR (HE antibactériennes) : 2 gélules aux 3 repas, pendant 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules pendant 3 semaines.
  • ORTHOFLORE (pré et probiotiques) : 1 gélule le matin à jeun. 1 mois.
  • CYNORRHODON VITAMINE C : 2 fois 2 gélules. 15 jours par mois
  • TOPAGIL : (antalgique) : 2 fois 2 gélules.
  • ONGUENT APAISANT : en application cutanée sur zones douloureuses.
  • BIOLINE (oméga-3) : 2 fois 2 gélules.
  • RADICOLYSE (anti-oxydant) : 2 fois 2 gélules.

Ces remèdes sont disponibles au Labo Phyt-lnov : www.phyt-inov.com

Huiles essentielles :

1ère formule :

  • HE Thym CT thymol 2 ml
  • HE Giroflier 1 ml
  • HE Tea tree 1 ml
  • HE Romarin CT verbénone 1 ml
  • HV Noyaux d’abricot 4 ml

5 gouttes dans une boulette de mie de pain ou miel à avaler 3 fois par jour aux repas, 3 semaines sur 4, pendant 2 mois.

2ème formule :

  • HE Ravintsara 2 ml
  • HE Laurier noble 1 ml
  • HE Cannelle de Chine 1 ml
  • HE Lemongrass 1 ml

3 gouttes dans une boulette de mie à avaler 2 fois par jour en prévention et 4 fois par jour en curatif pendant les repas et sur une durée de 6 à 8 semaines.

*

*          *

La borréliose est à la mode.

Les publications sur ce thème s’amassent.

La plupart du temps ce sont des traités conformes à la médecine officielle, des analyses soumises à l’actuelle construction culturelle de la réalité qui ne font pas exploser le cadre scientifique objectif.

Les vecteurs sont montrés, les diagnostics posés et, enfin, il est proposé une solution scientifique défendable : les antibiotiques.

Malheureusement, ces remèdes magiques n’agissent guère en cas de borréliose.

Ces bactéries rusées semblent obtenir des mots de passe face à nos armes les plus puissantes.

Est-ce que ces petits êtres vivants ne seraient peut-être pas aussi inintelligents que nous le pensons ?

lyme

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

17 commentaires pour “La maladie de lyme, « reine de l’esquive » !

  1. Bonjour Dans le traitement Pourquoi ne parlez pas de l’Artemesia Afra qui non seulement soigne la maladie de lyme .soigne aussi la maladie la Dengue et bien d’autre encore.merci

  2. Diagnostiquée à la,maladie de lyme aux alentours de mes 30 ans, puis diagnostiquée fibromyalgique vers 35/40 ans, j’en ai 70 aujourd’hui.

    depuis ces diagnostiques je souffre de douleurs articulaires intenses, tous les jours, de fatigue anormalement chronique, d’acouphènes, de crises de vertiges positionnels au moins 1 fois par an, et depuis l’âge de 65 ans, j’ai une insuffisance cardiaque …. De l’hypertension …

    Bref…. J’ai lu avec grande attention votre document comment se soigner après une infection aux tiques, puisque j’avais bien été piquée par une ou plusieurs tiques vers mes 30 ans… la partie inférieur de mon corps était couvert d’auréoles rose à rouges, autour de petites piqûres d’insecte… certainement les tiques avait dit mon médecin.

    Après autant de temps passé depuis l’infection, puis je suivre encore l’ordonnance que vous conseillez pour me soulager où est-ce trop tard ? Où un autre procole est-il à suivre ?

    Merci pour,votre conseil, et encore un grand merci pour tous les mails remplis d’infos précieuses concernant notre santé au naturel 🙏

  3. dommage que je n’ai pas eu ces informations lorsque mon médecin a diagnostiqué ma maladie de lyme !! ce qui l’a mis sur la voie ce sont suite à mes rhumatismes importants un gonflement de mes genoux et mains et poignets, avoir eu beaucoup d’examens de toutes sortes sans résultats…mais il m’a soigné par antibiotiques et aprés 5 traitements de 3 semaines chacun j’allais enfin mieux et la fatigue disparaissait petit à petit ….(Rocéphine et doxi. pour moi le plus éfficace et par chance je supportais très bien les antibios.) quelques années plus tard re-piqure de tique infestée, mais là j’ai vu immédiatement la rougeur et mon médecin m’a mis sous doxi. 3semaines , aucun problème n’a suivi . Merçi pour tous ces renseignements – je transmettrais

  4. Bonjour, L’embaumement du vivant avec les HE donne d’excellent résultat
    lorsque l.on prend un traitement genre antibiotiques. la borrelia par se cacher, dans le collagène ou les antibiotiques ne pénètre pas, seulement les HE pénètre le collagène et on une action sur ces bactéries.
    Faut croiser les traitements

  5. Merci de ces recettes .
    J ai été piqué par une tic en 2012. Je pense m être débarrassée de la borreliose en prenant de longues périodes de l’H.E de Ravintzara et de l’argent colloïdal à 18ppm. Mais il me reste des traces de la bactérie : la pabéliose je crois! qui donne des symptômes de paludisme. Svp, que prendre en plus de la 2e prescription que vous indiquez : je souffre beaucoup de la fibromyalgie. Merci d avance. Je copie et garde précieusement toutes vos prescription! Véronique

  6. Merci de ces recettes . J ai été piquée par une tic en 2012. Je pense m être débarrassée de la borreliose en prenant de longues périodes de l’H.E de Ravintzara et de l’argent colloïdal à 18ppm. Mais il me reste des traces de la bactérie : la pabéliose je crois! qui donne des symptômes de paludisme. Svp, que prendre en plus de la 2e prescription que vous indiquez : je souffre beaucoup de la fibromyalgie. Merci d avance. Je copie et garde précieusement toutes vos prescription! Véronique

  7. grand merci pour toutes ces infos, Trop peut-être…lyme lll depuis 10a, détectée à la suite d’un accident grâce au labo Schaller.
    épuisement, énorme fatigue musculaire, je ne marche pratiquement plus.
    brouillard cérébral, perte d’équilibre, chutes, arythmie et insuffisance cardiaque etc…
    quels seraient les meilleures indications pour améliorer mon état ?
    mais est-ce possible ?
    bien cordialement
    Marie

  8. Bonjour Docteur Willem,
    Merci pour votre article sur la maladie de Lyme.
    Lorsque la maladie est présente depuis une vingtaine d’années et que le malade souffre énormément par période (neurologique entre autre…), quel traitement peut-on appliquer ?
    Que pensez-vous des fréquences en Hz, type Dr.Riffe et le cas échéant quelles fréquence appliquer pour détruire cette bactérie ?
    En vous remerciant par avance de votre réponse.
    Bien cordialement.

  9. Bonjour,
    Mon fils de 33 ans est atteint de la maladie de Lyme découverte il y a 2 ans, mais trainait des problèmes multiformes de santé depuis 10 abs sans qu’aucun médecin consulté ne pense à Lyme. Il a rencontré un médecin il y a 1 an un médecin près de Lyon qui lui a donné des antibiotiques puis des compléments à base d’huiles essentielles. Il va mieux, mais n’est cependant pas en pleine forme pour un jeune de son âge. Il a énormément grossi, est souvent fatigué et a alors d’importantes douleurs articulaires. Si vous avez des propositions de traitement, de médecin à consulter…. IL habite près de Montélimar mais va régulièrement pour son travail à Metz. Merci de votre attention

  10. Ma fille a été diagnostiquée de Lyme en août 2020 … alors qu’elle aurait été mordue en 2014 par un taon (il n’y a pas que les tiques qui sont porteurs de la Borrelia). Diagnostiquée grâce à une naturopathe allemande. Nous n’avons eu aucune aide d’aucun médecin français, ni naturopathe français d’ailleurs… et pour cause, vous le savez. Ce n’est d’ailleurs pas encore le moment de faire bouger les choses en France sur la maladie de Lyme, vues toutes les résistances qui existent sur d’autres terrains glissants d’ordre sanitaire. Cependant, il faudrait peut-être fournir aux infirmières de collèges et lycées une information digne de ce nom, avec une liste de contacts utiles. Je précise que ma fille n’est toujours pas guérie et, malgré tout, elle suit des études de vétérinaire (à l’étranger). Elle est désormais suivie par une équipe finlandaise plutôt compétente, avec le protocole Cowden, mais il y a des moments où je souhaiterais qu’un VRAI médecin la suive, un médecin qui connaisse à la fois les remèdes naturels (les seuls qui fonctionnent à distance de la morsure) et qui puissent prescrire des analyses pointues, ce qui veut dire qu’il ait une véritable formation et expérience en matière de physiopathologie. J’ai l’impression de patauger et de ne pas mettre en œuvre suffisamment de moyens pour l’aider à venir à bout de cette horrible maladie. Ma fille qui a 22 ans maintenant a passé 8 ans de sa jeune vie avec des migraines, des douleurs articulaires, des troubles de la mémoire, des problèmes d’essoufflements et pour finir, des problèmes cardiaques plus sérieux depuis 2019. C’est un cardiologue espagnol qui a été le premier à avoir l’idée que ses problèmes pourrait venir de la Borrelia ! C’est tout de même honteux.

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