Comment voulez-vous passer le printemps ?

Chers amis,

Certains passent le printemps comme ça :

D’autres,… Comme ça : 

Et à en croire les chiffres, le nombre de personnes qui subissent le printemps et font des rhinites rien qu’à regarder les pollens voltiger dehors, ne cesse d’augmenter.

Ce lundi 1er mars 2021, Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a publié son dernier bulletin dans lequel il place 62 départements français en alerte : 62 départements où, en plus du masque, on verra un florilège de yeux rougis et de nez bouché.

Parmi eux, 20 départements, surtout dans le sud du pays, sont en vigilance très élevée à cause des températures douces de ces derniers jours, qui ont pu anticiper la floraison de certaines plantes.

La carte de France du RNSA se divise en deux : au Sud, sans surprise, ce sont les cyprès qui ont commencé à répandre leur pollen.

Les autres départements plus au nord sont touchés par les pollens d’aulne.

Surtout le nord-est de la France, la Bourgogne et une partie de la côte Atlantique.

Il faut savoir que la France est située dans la zone maximum de pollinisations de l’hémisphère Nord.

Cette richesse particulière est liée à des conditions climatiques optimales de températures avec des régions où la pollinisation est très précoce, comme en Touraine, surnommée par ailleurs « le jardin de la France ».

Les frimas, bousculés par les premiers rayons printaniers, ont cédé du ter­rain et se sont évanouis peu à peu.

La promesse de jours plus doux, l’éclo­sion des premiers bourgeons réjouissent la plupart des gens, dérouillent les corps et estompent la morosité.

Malheureusement ce renouveau s’accompagne aussi de multiples dispersions agressives pour les personnes qui y sont sensibles.

Les pollens qui se répandent dans l’atmosphère peuvent constituer de redoutables substances allergènes.

Les allergies respiratoires ont doublé en vingt ans, probablement en raison des modifications de notre mode de vie, de l’influence prépondérante des facteurs environnementaux, la pollution atmosphérique ou l’utilisation des additifs alimentaires au-delà du raisonnable.

Près de 15 millions de Français sont touchés par cette maladie polymorphe, fluctuant au gré des saisons et du baromètre.

Ainsi, respirer l’air printanier, manger des fraises ou marcher au milieu des pla­tanes, des frênes ou des hêtres ne sont plus des activités aussi anodines qu’il y paraît…

Un beau jour, sans que rien ne le laisse présager, on éternue, se mouche, pleure ou suffoque, on se gratte.


Barrière abîmée et « passeur » encouragent l’allergie

Parmi les différentes manifestations allergiques (rhume des foins, asthme ou eczéma) dont souffrent tant de nos contemporains, nombre d’entre elles sont liées à l’environnement végétal et en épousent le rythme.

D’autres facteurs, comme le stress et la fatigue, peuvent aussi favoriser la survenue d’une allergie.

Un certain nombre d’infections, et notamment virales, peuvent, lorsqu’elles coexistent avec une forte période de pollinisation, entraîner une sensibilisa­tion accrue aux pollens parce qu’elles dérèglent les mécanismes de la régula­tion immunologique.

C’est le cas qui survient lors de l’émission pollinique des bouleaux, la plus intense, qui donne la possibilité d’acquérir une sensibilisation spécifique à ce pollen.

Il y a actuellement une recrudescence des allergies, particulièrement dans les villes.

Et ce phénomène va en s’accroissant de manière exponentielle et inquiétante.

Or nous sommes toujours au contact des mêmes pollens, acariens, poils de chat, de chevaux, etc.

Ce qui a changé en très peu de temps, ce sont l’alimentation et le degré de pollution.

Notre alimentation a changé dans le mauvais sens et « la mal­bouffe » est désormais bien connue et unanimement dénoncée.

1. Ces aliments modifiés, dénaturés par une industrie agro-alimentaire s’étant bien trop écartée des modes traditionnels de culture, pollués par les nitrates, pesticides et autres substances indésirables, font le lit de l’allergie.

Ils agissent au niveau de l’intestin grêle qui est l’organe principal de la bar­rière « soi/ non-soi ».

C’est en effet à ce niveau que le corps est rigoureuse­ment obligé de laisser passer des substances étrangères au corps, sous peine de mourir.

Les aliments dénaturés vont venir progressivement sensibiliser les défenses immunitaires de l’intestin, et donc l’ensemble du système immunitaire, ce qui conduira à induire un état global d’allergie, qu’elle soit respiratoire, cutanée ou digestive.


2. Le deuxième élément qui a changé est le degré de pollution et surtout la pollution atmosphérique.

Nous avons actuellement la preuve que ce sont bien les particules polluantes microscopiques, comme les particules de combustion de moteurs diesel par exemple, qui permettent aux pollens et autres protéines allergisantes de traverser la membrane basale des alvéoles pulmonaires pour aller rencontrer des cellules particulières (histiocytes et macrophages).

C’est la stimulation de ces cellules immunitaires qui va induire l’allergie à tel pollen ou telle protéine d’acarien.

Les composants de la combustion du diesel se com­portent en réalité comme un « passeur de frontière » sans lequel le grain de pollen (trop gros) ne pourrait pas pénétrer jusqu’à ces cellules.


Par ailleurs, une allergie peut en cacher une autre.

Certains patients allergiques au pol­len inhalé sont également très sensibles à d’autres substances apparemment fort différentes : il existe ainsi des allergies dites « croisées » à la fois au pollen de bouleau et à la pomme, puis aux fruits à noyaux, au latex et à la banane, à l’armoise et au céleri, à l’ambroisie et au melon, etc..

Cette liste s’allonge d’ailleurs régulièrement. Le phénomène est dû au fait qu’entre le bouleau, le noisetier et l’aulne, par exemple, il existe des d’antigènes communs.

Il existe également des allergies croisées entre les familles beaucoup plus lointaines comme le frêne et l’olivier.

Si l’allergie n’est pas handicapante, il est bon néanmoins d’observer un cer­tain nombre de précautions.

Choisir d’abord, de préférence, de passer ses vacances au bord de la mer.

Éviter aussi les « parties de campagne » en pleine saison de pic pollinique.

En revanche, s’il pleut, vous pouvez sortir en toute tranquillité : la pluie « cloue » les pollens au sol.


Les allergies au pollen : les plus courantes

La maladie allergique la plus typique est due aux nombreux pollens (arbres, armoise, ambroisie, plantain…).

Elle touche 20% de la population.

C’est une affection périodique, tandis que les allergies aux acariens ou à la poussière de maison durent toute l’année.

Les pollens sont des grains microscopiques produits par les étamines des plantes à fleurs.

Ce sont les éléments mâles de la reproduction végétale.

La production de pollens varie d’une espèce à l’autre et en fonction du climat.

Ils représentent une menace potentielle de février à septembre.

Heureusement, tous les pollens ne sont pas allergisants et seuls ceux transportés par les vents sont susceptibles de l’être.

Mais l’allergie se manifeste aussi et surtout par des symptômes organiques, généralement dans la ou les sphères où le patient présente une fragilité.

C’est ainsi qu’il faudra agir au niveau du maillon faible :

  • Les voies respiratoires,
  • Les troubles neurovégétatifs,
  • Les troubles du sommeil,
  • Les perturbations digestives et hépatiques.


Ses symptômes

Ces allergies sont variées selon les sujets, mais on peut retenir les symp­tômes communs suivants :

  • Survenue des troubles du mois d’avril au mois de juillet (graminées courantes) ou en septembre (armoise) ;
  • Écoulement nasal clair comme de l’eau, irritant ou non ;
  • Éternuements variables, en rythme et en intensité ;
  • Conjonctivite associée avec le bord des yeux rouges, parfois gonflement des paupières qui sont irritées ;
  • Association fréquente avec de l’asthme ou de l’urticaire (autres expressions du terrain allergique).

À la belle saison, les grains de pollens sont transportés par le vent, parfois sur des centaines de kilomètres, et déclenchent, même chez les citadins, des symptômes bien reconnaissables et très désagréables : éternuements, écoulement ou obstruction nasale, démangeaisons nasales et pharyngées, rougeur des yeux, démangeaisons oculaires, larmoiements permanents, trachéite, asthme…

Ils apparaissent chez des personnes qui, au lieu de disposer d’anticorps protecteurs, ont au contraire des anticorps sensibilisants : les immunoglobulines E.

Il y a, au départ, une déficience de la production d’une classe d’immunoglobulines, les IgE, qui sont des globulines présentes dans le plasma sanguin et qui agissent comme des anticorps (protéines produites dans l’organisme en réponse à l’introduction de substances étrangères allergisantes).

Il est d’ailleurs possible, dès la naissance, en analysant le taux d’IgE dans le sang du cordon ombilical, de prévoir si l’enfant a, ou non, une prédisposition à ce dérèglement et, de ce fait, une disposition aux allergies.

Le déficit en cette immunoglobuline semble bien être lié à un facteur héréditaire.

Les allergies par pollens sont souvent fort mal identifiées.

Elles dépendent en effet de très nombreux facteurs botaniques, climatiques et météorologiques.

Selon les altitudes ou les latitudes, de semblables espèces végétales ne fleurissent pas en même temps.

De plus, les pluies et surtout les vents interfèrent d’une contrée à l’autre ou suivant les années pour accroître les teneurs en pollens de l’atmosphère.

Le rhume des foins : bien connu

Affection fréquente puisqu’elle touche 10 à 20% de la population.

Elle est exceptionnelle avant l’âge de 5 ans, elle apparaît le plus souvent après la pu­berté est rarement présente après 35 ans.

Le malade attend impatiemment à la fois la pluie qui améliore provisoirement ses symptômes en plaquant les pollens au sol, et la fin de la floraison… jusqu’à l’année suivante.

Les premiers pollens voltigent dans l’atmosphère déclenchant le fameux « rhume des foins » avec éternuements explosifs et répétitifs, larmoiements incoercibles et prurit des muqueuses nasales, un écoulement nasal clair et abondant, une irritation des yeux rouges et larmoyants qui piquent et dé­mangent.

Cette rhinite peut parfois provoquer des troubles respiratoires plus importants ou même se transformer en crise d’asthme.


Autres manifestations allergiques

Dans les différentes manifestations allergiques saisonnières, on peut ajouter

  1. Le coryza spasmodique. Il tient bon pendant toute la durée de la floraison des graminées mais s’atténue en juillet pour disparaître en août en Île-de-France. Les marronniers ou les mauvaises herbes provoquent des syndromes analogues.
  2. Les rhinites allergiques apériodiques ne sont pas rythmées par les florai­sons. Elles se caractérisent par un déclenchement le matin au réveil ou dans la journée. Les causes : courant d’air, poussières, passage du soleil à l’ombre.
  3. L’érythème solaire. Certains préfèrent « marcher à l’ombre » en fuyant sys­tématiquement le soleil : ses rayons, comme des dards pervers, laissent sur la peau, à chaque rencontre, même fugace, des empreintes sous forme de plaques ou de boutons qui démangent plus ou moins : c’est l’allergie solaire cutanée.


Prise en charge de l’allergie

Devant le caractère hautement individuel des allergies, les médecines natu­relles trouvent, là encore, toute leur pertinence.

Grâce aux différents traitements proposés, la grande majorité de ces aller­giques mènent une vie quasiment normale.

Face à tout problème allergique, il convient :

  • D’identifier le coupable au moyen de tests cutanés réalisés en mettant au contact de la peau différentes substances souvent incriminées et en notant les réactions éventuelles ;
  • De l’éliminer de l’entourage par des mesures d’évitement ;
  • De traiter en proposant de préférence les médicaments homéopathiques.


Homéopathie : « désensibilisation » sans les inconvénients

L’homéopathie offre deux types de traitements :

  • préventif à type de désensibilisation hors des crises
  • curatif au moment des crises.

Prévention

Il est préférable de commencer le traitement préventif 2 à 3 mois avant l’échéance fatidique, en alternant des doses de Poumon-histamine 15 CH, des doses de Pollens 15 CH et des doses du remède qui correspond le mieux aux manifestations allergiques, en général bien connues des « victimes » par leur tempo répétitif.

Vous devez également de façon impérative associer le médicament de fond, choisi après consultation de votre médecin homéopathe qui retrouve souvent Arsenicum album, Natrum sulfuricum, Nux vomica, Sulfur, 1 dose hebdoma­daire en 15 CH par exemple.

L’homéopathie propose une technique proche en théorie d’une désensibi­lisation, mais sans ses inconvénients : la méthode dite des « isothérapiques ».

Lorsque l’allergène (la substance responsable de l’allergie) est parfaitement identifié, il est recueilli, remis au pharmacien, en vue de la préparation des isothérapiques, dont il existe théoriquement deux types :

  • Les auto-isothérapiques étaient préparés à partir de sécrétions fournies par le malade, en provenance du rhinopharynx, des urines, etc. En France la législation ne permet plus actuellement leur fabrication ni leur utilisation ;
  • Les hétéro-isothérapiques en revanche continuent à être préparés et délivrés : le médicament est préparé à base de poussières de maison, de moisissures, de pollens, etc., et délivré le plus souvent au patient sous forme de dose- globules ou de tubes de granules.

Un exemple de prescription : faites préparer par votre pharmacien 2 tubes d’un isothérapiques de poussière de maison en 5 CH ; prenez 4 granules 2 fois par jour, pendant 1 semaine.


Traitement curatif

Prenez systématiquement Galphimia glauca 5 CH, trois granules toutes les heures en commençant dès le début de la crise.

Galphimia est le remède d’hypersécrétion nasale et oculaire (œdème des paupières, asthme des foins. C’est la « recette » du coryza allergique. Ajoutez 5 granules en 7 ou 9 CH, 3 à 5 fois par jour de l’un (ou plusieurs) des médicaments suivants :

  • Allium cepa, lorsque le coryza fluent débute par des éternuements presque incessants alors que l’écoulement nasal est irritant et brûlant, excoriant la lèvre supérieure. Un écoulement oculaire doux accompagne cette manifestation.
  • Arundo mauritanica, lorsque tout gratte : le nez, les yeux, le palais et les conduits auditifs.
  • Arum triphyllum, devant un coryza fluent, excoriant les ailes du nez avec sensation d’obstruction plus marquée au niveau de la narine gauche.
  • Arsenicum album, lorsque tout brûle, depuis les larmes qui irritent les yeux et les paupières, jusqu’à l’écoulement nasal qui attaque les narines, avec aggravation nocturne et amélioration passagère à la chaleur.
  • Euphrasia officinalis, lorsque le coryza est fluent et violent avec sécrétions abondantes d’un liquide muqueux, très irritant, accompagné d’un larmoie­ment également abondant, mais âcre et irritant.
  • Naphtalinum, lorsque les éternuements sont répétitifs. L’irritation nasale s’accompagne d’un besoin incessant de se frotter les narines et de quintes de toux spasmodiques améliorées au grand air.
  • Sabadilla (associé à Pollen 15 CH) lorsque l’hypersensibilité aux odeurs de fleurs et d’ail entraîne une démangeaison particulière du voile du palais, des éternuements en salves, chacun d’eux provoquant un jaillissement de larmes, amélioré par l’air chaud. L’écoulement nasal est peu irritant mais s’accompagne malgré tout d’une sensation de « nez bouché ».
  • Sticta pulmonaria, lorsque tout est sec : les yeux et le nez. Les fosses nasales semblent être complètement obstruées avec un certain degré de pesan­teur douloureuse. Tout écoulement, même léger, entraîne un soulagement passager.

Si une allergie solaire est antérieurement connue, la prévention commence dès l’hiver, avec alternativement des doses de Poumon-histamine 15 CH et Apis mellifica 15 CH, 2 fois par mois.

Cependant, si elle surprend brutalement, il faut donner Apis mellifica 7 ou 9 CH, 3 granules toutes les 1 ou 2 heures, dès les premières manifestations si elles sont améliorées à la fraîcheur, ou Urtica urens 7 ou 9 CH si elles sont améliorées à la chaleur.

Certaines personnes sont victimes de façon plus dramatique d’un œdème de Quincke qui impose des mesures urgentes de réanimation.

C’est pourquoi les grands allergiques devraient avoir sur eux des doses d’Apis mellifica 15 CH, à prendre toutes les 10 minutes, qui permettent de colmater les phénomènes intempestifs en attendant l’avis du médecin.

Terrain allergique cherche plante anti-allergène !

1. Des plantes

  • Le plantain : antihistaminique, inflammation oculaire violente. Larmoiement incessant.
  • Le cassis : action cortisone-like.
  • L’euphraise : manifestations oculaires associées.
  • La primevère : anti-inflammatoire et dépuratif.
  • Le sureau noir (Sambucus nigra) : coryza avec nez sec et obstrué, toux suffocante chez l’enfant.

Certaines plantes donnent lieu à des remèdes homéopathiques (Plantago, Sambucus).

2. La Gemmothérapie

  • Ribes nigrum (les bourgeons de cassis) est la plante clé des états allergiques. Son action est anti-inflammatoire, avec drainage de toutes les toxines du corps mais surtout de stimulation des glandes surrénales. Ces glandes sont chargées, entre autres, de sécréter le cortisol (cortisone naturelle fabriquée par le corps). Les bourgeons de cassis vont constituer une sorte de traitement naturel à la cortisone, sans bien sûr les effets secondaires des corticothérapies chimiques.

50 gouttes (voire 100 gouttes si crise d’asthme) + eau, le matin, à répéter.

  • Fagus sylvatica (les bourgeons du hêtre) a une action analogue à un antihistaminique, mais sans l’accoutumance, la somnolence ni encore moins l’épuisement.
  • Betula pubescens (les bourgeons de bouleau) a une action antihistaminique assez comparable, mais plus marquée sur les bronches et l’asthme.
  • On leur adjoindra Carpinus betulus (les bourgeons de Charme) en cas de rhinite allergique (rhume des foins) avec ou sans conjonctivite associée.
  • Viburnum lantana (les bourgeons de la viorne) en cas d’allergies chroniques, bronchites dyspnéisantes, rhinites spasmodiques chroniques.

Chez les enfants, la posologie de chaque plante est d’une goutte par kilo de poids et par jour.

Parfois, les états allergiques nécessitent un nettoyage hépatique : Juniperus et Rosmarinus pourront être associés par cures de 10 jours par mois (50 gouttes de chaque).

Formulation : bourgeons macérat glycériné 1D = Bg. Mac. Glyc. 1D.

3. Huiles essentielles

Des huiles essentielles à sesquiterpènes de type chamazulène

  • HE de Tanacetum annuum : antihistaminique
  • HE de Chamomilla recutita : antihistaminique
  • HE d’Achillea millefolium
  • HE à’Artemisia arborescens

Des huiles essentielles à esther

  • HE d’Artemisia dracunculus (Estragon).

Formules pour un asthme allergique

Voie rectale Enfant Adulte

  • HE Artemisia dracunculus 15 mg 30 mg
  • HE Pimpinella anisum 10 mg 20 mg
  • HE Hyssopus off. CT decumbens 50 mg 70 mg
  • HE Ammi visnaga 15 mg 30 mg

Excipient (whitepsol) QS pour faire un suppositoire de 1,2 g (enfant) ou de 2 g (adulte).

Posologie : 1 à 3 suppositoires par jour, suivant le nombre de crises,

Voie cutanée

  • HE Ocimum basilicum ssp basilicum 6,5 ml
  • HE Citrus aurantium ssp aurantium (fe) 5 ml
  • HE Hyssopus off CT decumbens 3 ml
  • HE Ammi visnaga 0,5 ml
  • Gel neutre ou huile végétale qsp 50 ml

Posologie : 1 à 3 applications (1 noix ou 6 à 8 gouttes) par jour dans le dos ou le long de la colonne.

4. Oligothérapie

Les manifestations allergiques trouvent dans l’oligothérapie une thérapeu­tique bien adaptée qui constitue les éléments clés de la diathèse neuro-allergique.

Le médicament essentiel est le manganèse, utilisé par voie orale, perlinguale ou injectable.

On y associera éventuellement d’autres oligo­éléments (soufre, manganèse-cobalt).

Habituellement, on prend une ampoule le matin à jeun durant 6 semaines, à renouveler.

+ Huile de Harlem (3 variétés de soufre). Labo Copmed ou La Royale

5. Compléments alimentaires

  • STIMU+ pour booster le système immunitaire, 2 fois 2 gélules par jour, 1 mois
  • Orthoflore (pré et probiotiques), 1 gélule le matin à jeun.
  • Silydium (foie), 1 gélule avant les deux repas.
  • Quiet full (stress), 2 fois 2 gélules.
  • Cynorrhodon vitamine C, 2 fois 2 gélules.

Ces 5 remèdes sont disponibles au Labo Phyt’Inov.

  • Respilibre : contient œufs de caille et zinc.

Il normalise le système immunitaire, alternative à la cortisone dans l’allergie, 2 cp à laisser fondre.

  • Broncholibre Fluide : contient Pélargonium, Guimauve, Romarin et Eucalyptus.

Concentré buvable pour apaiser la gorge, le pharynx et les cordes vocales, 1 cuillère mesure, 3 fois par jour.

Ces deux derniers au labo Fenioux. Tel : 02 54 27 16 94

Préparez bien votre terrain pour éviter de passer le printemps comme sur la photo n°2… C’est tout ce que je vous souhaite, pour profiter des bienfaits de ce renouveau !!

À bientôt,

Jean-Pierre Willem 

PS : si vous désirez un calendrier saisonnier des pollens en France :

Au nord de la Loire

Février, mars : l’aulne, le noisetier, le peuplier, le saule.

Mars, avril : le bouleau, le charme et le frêne.

Mai : le chêne et le hêtre.

Mai, juin, juillet : les graminées.

Juillet : le châtaignier.

Septembre : l’armoise.

Au sud de la Loire

Décembre, janvier : le mimosa.

Février, mars : le cyprès.

Avril, mai, juin : les graminées.

Mi-avril à septembre : la pariétaire.

Avril-mai : le platane.

Mai-juin : l’olivier.

Mi-août et septembre : l’ambroisie.

Septembre-octobre : l’armoise.

19 commentaires pour “Comment voulez-vous passer le printemps ?

  1. Enfin un article passionnant, facile à comprendre et à mettre en pratique (comme tous les autres émanant de vous d’ailleurs). Merci pour votre aide bienveillante et bon succès à tous les allergiques

  2. Bonjour Docteur et Merci , merci pour vos conseils et vos prescriptions à laquelle j’accorde une importante aveugle, Mon mari était médecin mais il est décédé et je n’ai plus cette béquille aimée , hélas , mais telle est la vie …..je souhaite après ce préambule (!) vous demander un conseil, atteinte d’arthrose, je ne peux plus atteindre mes pieds ( souplesse , et donc cela signifie, ne plus se chausser élégamment, ne plus couper les ongles – pédicure régulièrement, et même séchage entre les orteils, que puis-je faire, quels mouvements ou remèdes pourraient me redonner le souplesse évacuée. Je vous remercie, Bien à vous,

  3. Bonjour,

    Depuis deux printemps je suis soulagée par un complément alimentaire nommé Allergophyt d’un laboratoire français originaire d’Anger en Touraine du nom de PROPHAR.

    Mes allergies commençaient dès le mois de février si le temps se mettait au beau et se terminaient en juin par une toux sèche.

    Ce complément est composé de :

    Plantain, Périlla, cassis, chardon Marie, silymarine, Magnésium stéarate + céllule végétale HPMC

    Je commence le traitement préventif début janvier, depuis début mars je suis en traitement d’attaque, 6 gélules par jour.

    À part quelques éternuements 1 ou 2 fois par jour, je n’ai plus aucun symptôme comme les yeux qui grattent et surtout je n’ai plus cette toux épuisante qui durait 3 mois.

    Voilà, si mon témoignage peut servir……

    Bonne continuation, merci pour votre travail.

    V. A

  4. Bonjour docteur,
    Je suis depuis l’âge de 30 ans allergique aux graminées. Je me suis soigné avec l’homéopathie mais avec un succès mitigé. A la lecture de votre lettre,
    il y a quelques années, j’ai complété par le ribes nigrum et il y a eu encore un progrès sauf sur une période de pointe de une semaine au pic. J’ai 69 ans aujourd’hui et partageant ma vie entre la campagne et la montagne, je subis chaque année la double punition du rhume des foins. Mais l’année dernière est sorti chez le laboratoire Unae: Primobiotique et avec seulement une gélule
    j’ai pu rouler fenêtre ouverte à la montagne en juin, juillet avec le cassis.
    Aujourd’hui pas de rhume.
    Cordialement et portez-vous bien.

  5. Je vous avez envoyé exactement aujourd’hui 22 fois une réponse pour me desinscrire. Vous ne l’avez jamais fait. Sachez que je ne suis pas lié avec vous à vie. Merci de me désinscrire s’il vous plaît sinon je serai obligé de saisir les autorités compétentes ou bien la justice pour abus et non respect de la législation en vigueur.

  6. Bonjour, merci pour vos conseils que je trouve très intéressant.
    Pouvez vous me donner votre avis
    J’ai la maladie de widal avec asthme polypes et eosinophils augmenté
    Que puis-je prendre de naturel sans me tourner vers la cortisone
    Meilleures salutations
    Line

  7. Bonjour Dr Willem
    Un grand merci pour ce panel explicatif accompagné des diverses solutions concernant les allergies.
    Cordialement

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