Votre alimentation est TROP ACIDE ! 

Chère lectrice, cher lecteur,

Regardez bien ces plantes :

Ternes, fatiguées, malingres… Elles font peine à voir !

La raison ? Elles poussent sur des terrains carencés qui ne leur procurent pas l’alimentation (minéraux, oligoéléments, etc.) nécessaire à leur développement.

Ou le terrain sur lequel elles poussent ne correspond pas à leur besoin : certaines plantes préfèrent les sols argileux, d’autres les sols riches en calcaires…

Résultat : un état général franchement diminué.

Eh bien pour notre organisme c’est EXACTEMENT PAREIL. La qualité de notre terrain influence directement notre état de santé !!


Vivez-vous sur un sol appauvri ?!

Le corps humain possède un terrain organique idéal qui permet un fonctionnement optimal de ses organes. Il est composé principalement de liquides (70 % de notre poids corporel) :

  • Le sang qui circule dans les vaisseaux sanguins,
  • La lymphe dans les vaisseaux lymphatiques.

Sachant que les cellules de notre organisme ont une localisation déterminée et fixe, elles ne peuvent pas se déplacer pour aller chercher leur nourriture ou pour se débarrasser de leurs déchets.

Ce rôle va être assuré par les liquides organiques.

Les liquides organiques sont pour les cellules ce que la terre est pour les plantes.

Le terrain peut se modifier de deux manières différentes :

  • Soit il se carence : les substances nécessaires aux cellules (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras…) sont réduites ou absentes. Selon l’ampleur des carences, l’activité cellulaire ralentit, diminue ou s’interrompt complètement.
  • Soit il se surcharge : ce sont des substances qui ne devraient pas s’y trouver (toxiques, toxines des microbes ou des parasites…) ou ce sont des substances qui se trouvent normalement dans le corps, mais pas en quantité aussi importante (acide urique, urée, cholestérol…). Là aussi, les échanges cellulaires ralentissent, les cellules « étouffent » et ne peuvent plus poursuivre normalement leur activité. Apparait alors irritation, inflammation, voire nécrose des tissus.

« Dans notre mode de vie actuel, où nous sommes trop séden­tarisés, mal oxygénés, nourris d’aliments très appauvris en cata­lyseurs divers, il est courant de voir des troubles de santé dus à une accumulation d’acides » affirmait la doctoresse Catherine Kousmine.

Elle a montré que nos mauvaises habitudes alimentaires (repas trop riches en protéines animales, en graisses saturées et en sucres) induisent une modification du pH qui devient acide.

La plupart des problèmes de « bien-être » qui frappent nos contemporains résultent des toxines alimentaires qui saturent l’organisme.

Alors, les grands émonctoires (reins, foie, intestins, peau), débordés, n’arrivent plus à éliminer.

Ces toxines acides (acide urique, lactique, purines, dérivés acétoniques) sont de véritables poisons capables de ruiner en quelques années le plus solide des organismes.

Le pH (potentiel Hydrogène) de nos humeurs a été bien étudié en bioélectronique depuis les travaux de Charles Laville, puis L. C. Vincent.

Nos constantes biologiques ne tolèrent que peu de variations du pH : le sang doit voisiner 7 (plus l’acidité est grande, plus le pH est faible : de 7 à 0, plus l’alcalinité est grande, plus le pH est élevé : de 7 à 14.

Mais les métabolismes cellulaires, alimentaires, médicamenteux et autres, introduisent sans cesse des bases ou des acides (le plus souvent) dans le milieu intérieur : il faut donc des systèmes d’adaptation très perfectionnés pour maintenir les constantes biologiques du milieu intérieur au mieux.

Ce sont les fonctions-tampons.

Eponger l’excès d’acidité

Le pouvoir tampon consiste à neutraliser chaque acide en le liant à une base, c’est-à-dire à un corps ayant les propriétés inverses aux siennes.

La nocivité de l’acide est ainsi supprimée.

Les minéraux acides sont le soufre, le phosphore, le chlore, le fluor, l’iode…

Les minéraux alcalins utilisés par le corps pour neutraliser les acides sont le calcium, le sodium, le potassium, le magnésium, le cuivre, le fer, le manganèse…

Plus l’invasion par les acides est importante, plus le corps doit céder des bases.

Ce pillage des réserves minérales ne peut évidemment durer très longtemps sans avoir des conséquences sur l’organisme.

Les fonctions-tampons neutralisent à la fois les acides excédentaires et les éliminent du corps par les émonctoires, mais elles peuvent être surchargées :

  • Au niveau intestinal, par l’abondance des produits de fermen­tation acide envahissant vite sang et lymphe.
  • Au niveau digestif, par des habitudes alimentaires acides ou acidifiantes contre lesquelles l’organisme n’est pas équipé. (voir ci-dessous)
  • Au niveau des émonctoires, par hypo-oxygénation, sédentarité et épuisement rénal chronique. Boire régulièrement des eaux de qualité et pratiquer des activités corporelles oxygénantes (danse, arts martiaux. Hatha Yoga, gymnastique douce, natation, bicyclette, etc.) pourrait en quelques mois transformer radicalement 50 % la vie de tous les malades chroniques.

Les pathologies de l’acidose toxique

Maintenant pour identifier l’excès d’acide, voici les symptômes qui doivent vous alerter :

Atteinte psychosomatique : fatigabilité, perte de tonus, coups de pompe, tendance dépressive, tristesse, irritabilité, nervosisme, émotivité.


Etat général : Perte de poids, frilosité, baisse de la température corporelle, hypotension, crampes et spasmes, chute de l’immunité, toux, allergies, « goutte au nez », ostéoporose, extrémités froides.

Les phanères : dents sensibles, cariées, déchaussées, grincement des dents ; Cheveux ternes, tombants, cassants, pelliculeux ; Ongles fragiles, cassants, rayés, stries, tachés.

Atteinte des organes : Brûlures oculaires, chalazions, orgelets ; Brûlures urinaires ou rectales ; Gencives enflammées ou saignantes ; Calculs rénaux ; Angines et inflammations des muqueuses ; pathologies articulaires.

Problèmes gynécologiques : Kystes ovariens ; Règles douloureuses ; Épuisement des hormones endocrines.

Les règles pour maintenir un pH stable

Vous avez compris qu’il est essentiel que le pH reste constant.

Mais comment parvenir à maintenir cet équilibre ?

En commençant par être vigilant en termes d’alimentation et d’hygiène de vie :

  1. Attention à ces aliments acides : comme les viandes, les poissons, les céréales, le miel, la confiture, les fromages et les aliments et boissons à base de sucre raffiné.
  2. Veiller à ne pas être carencé en vitamines, minéraux et oligo-éléments.
  3. La sous-oxygénation : une dure journée de travail se traduit par une acidification des urines. Il suffit de faire une bonne promenade au grand air pour ramener le pH urinaire vers la normale.
  4. Le surmenage physique contribue à l’acidification du terrain et des troubles musculaires en résultent. Le manque de sommeil, le stress et le surmenage aboutissent à ce même résultat.

Ainsi, la correction d’un terrain acide requiert une prise en charge rationnelle :

  1. Adoption d’un mode alimentaire raisonné ;
  2. Pratique régulière d’exercice physique : facteur d’élimination de CO2 et d’oxygénation cellulaire ;
  3. Drainage des acides avec des éléments phyto-nutritionnels ;
  4. Soutien du métabolisme d’élimination hépatique ;
  5. Soutien de la barrière intestinale ;
  6. Soutien du métabolisme énergétique (optimisation du fonctionnement des mitochondries hépatiques et favoriser les combustions).


AAA ! : Alerte Alimentation Acidifiante ! (soyez vigilants !)

Un grand nombre d’acides sont métabolisés à chaque instant.

Ils peuvent être classés ainsi en acides directs, indirects, et endogène.

Acides directs :

  • Fruits acides : surtout les agrumes, ananas, kiwis, cerises aigres, pommes acides, abricots séchés, etc. Ne sont pas acides : les bananes, les châtaignes… ;
  • Légumes acides : épinards, oseille, blettes, rhubarbe, puis champignons, choux-fleurs, asperges… ;
  • Laitages acides : yaourts, caillé, koumis, kéfir, fromage blanc…
  • Condiments acides : vinaigres, câpres, pickles… ;
  • Acides du vin et du champagne, du cidre,…
  • Acides de certains médicaments et additifs.

Acides indirects :

  • Viandes et protéines diverses, animales ou non ;
  • Sucres et tous les glucides ;
  • Méthylxanthines : café, thé, chocolat… ;
  • Lipides (acides gras).

Acidose endogène :

  • Produits résultant du stress ;
  • Produits des fermentations coliques ;
  • Produits du surmenage physique ;
  • Lors de l’insuffisance d’oxygénation ;
  • Lors de l’insuffisance hépatorénale et cutanée ;
  • Dans toute acidose endocellulaire.

La controverse des fruits 

Sans contestation possible, la mesure du pH des fruits est acide.

Le goût acide des agrumes (citrons, oranges, pample­mousses…), de l’ananas, du kiwi, des fraises et autres baies par exemple, ne trompe pas.

Pourtant bien des auteurs soutiennent que le citron est alcalin, comme le lait et les fromages frais qui seraient alcalinisant.

En réalité, certains sujets méta­boliseront correctement ces acides et bénéficieront des bases contenues dans ces aliments (même le citron dont les citrates calciques alcalins «peuvent» se révéler d’excellents alliés), mais d’autres en seront incapables.

Les compléments alimentaires : 2 recommandations

I/- BASONORM est une combinaison de sels minéraux naturels basiques et de plantes drainantes :

  • L’aubier de tilleul favorisant l’élimination rénale de l’acide urique.
  • La dolomite, neutralisant l’acidité gastrique, reminéralisant, antistress et antifatigue naturel,
  • Le citrate de magnésium, « substance tampon », forme avec un acide un sel neutre.
  • Le citrate de potassium tend à réduire la quantité d’acide dans les urines (modificateur du pH urinaire).
  • Le zinc, cofacteur de plus de 200 enzymes, contribue à un métabolisme acido-basique normal.

A conseiller dans les cas suivants :

  • Déminéralisation osseuse, dentaire, chute des cheveux.
  • Acidité stomacale, acide urique (goutte).
  • Problèmes de peau, dysfonctionnements hépatiques et intestinaux.
  • Fatigue générale, frilosité, nervosité…

Conseil d’utilisation : 2 gélules à 10h et 2 à 14h.

Labo Fenioux tel : 02 54 27 16 94.

II/- ACIDRENOL est un complément alimentaire destiné à maintenir et/ou restaurer l’équilibre acido-basique.

La formule de l’ACIDRENOL influence positivement les fonctions suivantes :

  • L’alcalinisation (Citrate de calcium – Citrate de potassium).
  • Fonction urinaire et rénale : feuilles de bouleau verruqueux – fruit du Genévrier commun.
  • Activité enzymatique par un apport de cofacteurs vitaminiques.
  • Fonctions métaboliques hépatiques (le foie est le maitre des émonctoires).
  • Soutien de la barrière intestinale (L-Glutamine-Glycine-N-acétylcystéine)
  • Soutien du métabolisme énergétique (mitochondrie) : Taurine-Magnésium marin-L-Glutathion réduit-Co-Q10- L-carnitine- Acide alpha-lipoïque- Zinc- Vitamine E naturelle- Sélénium.

Cure progressive de ½ à 4 sachets par jour.

Labo LongeVie (Belgique) Tel : 00 32 (0) 69 76 50 60. Mail : info@longevie.com.

Bonne lecture !

Jean-Pierre Willem

8 commentaires pour “Votre alimentation est TROP ACIDE ! 

  1. Bonjour,
    Très intéressant, cependant pourriez-vous nous indiquer comment mesurer l’acidité de notre organisme svp?
    Merci et bonne journée
    Loïc

  2. Bonjour Dr Willem,

    Toutes vos lettres sont très intéressantes et enrichissantes mais celle-ci plus particulièrement car je souffre suite à un FOGD fait en 2015 d’une œsophagite ulcéreuse et mon TOGD montre une hernie hiatale . Je souffre énormément de reflux gastrique qui sont très pénalisants dans ma vie au quotidien , malgré mes efforts pour essayer d’améliorer mon alimentation .

    Les seules solutions que l’on me propose sont un traitement à vie d’ IPP style OMEPRAZOLE et une opération . Cela ne me satisfait pas , j’ai confiance en mon corps même si à 63 ans il peut avoir quelques déficiences. Je suis sûre qu’il y a d’autres moyens pour résoudre cet état.

    Ma question est personnelle , je ne sais si vous pouvez y répondre individuellement , mais j’apprécierais si vous pouviez m’aider à sortir de cette souffrance.

    Je vous en remercie
    Bien à vous
    Me D.Congourdeau

  3. Excellent dossier encore une fois, mais j’avais cru comprendre que les cancers ne résistaient pas à un terrain acide, à moins que je confonde… Je ne m’y connais guère plus…
    Pour ma part je mange bcp trop sucré, c’est très compliqué d’en sortir, j’ai atteint un poids de 100kg récemment, heureusement, aau prix de qq efforts dont quelques privations, je suis redescendue à 93kg mais je crains l’effet yo-yo.
    Mais du coup j’alterne les grignotages salés et sucrés pour essayer de créer un équilibre…

    Peut-être est ce une utopie ?? ?

  4. Bonjour ,
    Je vous lis toujours avec beaucoup d’attention car vous restez mesuré , je ne sens pas chez vous l’extrémisme de certains. Mais j’avoue que je sais plus quoi manger quand je vous lis .Je me nourris bio , je ne mange pas de plats préparés (même bios ), depuis l’âge de 25 ans je fais attention à mon cholestérol etc…Beaucoup de ces aliments acidifiants sont bons pour la santé. Que reste-t-il alors ? Je souffre d’ostéoporose ( j’ai 61 ans)et depuis 2ans je suis embêtée avec des chalazions récidivants et à part le Serdex et le Maxidrol mon ophtalmo semble démuni . Du coup serait-ce un problème d’acidité ? Je m’interroge. Merci à vous..
    Madame Beby-Delbosc.

  5. bonjour Docteur

    merci ,! mais je le demande ce qu’il reste çà manger !!
    je ne mange que très peu de viande , et les fruits ?? et les legumes !
    je pèse 50kg et je mesure 1.67m , pas de surpoids donc , il reste les céréales et le fruits – baies , chers , et les legumineuses pas faciles à digérer , je me sens incpable de supprimer tout ce que je vois comme étant trop acide au secours ! je marche 3 à 4 km par jour le long d’une rivière , je dors pas trop mal, et j ai 83 ans ……

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