UNE EPEE DE DAMOCLES PLANE SUR CE GOUVERNEMENT

Chers amis,

Sur tous les frontons des mairies on lit « égalité, liberté, fraternité » qu’en est-il de ce trio vertueux ?

Aujourd’hui, je redeviens anthropologue, j’en ai marre de parler des vaccins et autres produits chimiques d’emblée iatrogènes. Big Pharma va enfin me lâcher les baskets et Facebook ne plus me censurer ; mes 3 millions de followers attendent mes vidéos.

Lors des deux jeux Olympiques, je me suis offert de belles vacances d’été, j’ai parcouru tous les sites où se mouvaient les athlètes, les Parisiens et les touristes. Je les ai interrogés et pris des notes sur un calepin. Une fraternité inespérée redonnait le sourire, le bonheur et les échanges. Les Français n’oublieront jamais cette magie des J.O.

La vision de l’anthropologue

L’anthropologie rejoint les sciences humaines. Elle étudie la dimension sociale et culturelle de l’homme. Elle s’intéresse aux pratiques comme aux représentations. Comparative, elle vise à l’intercompréhension des hommes dans leur spécificité, en considérant leur religion, leur profession, leur vie de famille. L’anthropologue dispose de clefs insoupçonnables, il est apte à donner le QI des gens après quelques heures de conversation. Selon les experts du QI, les Français ont un QI qui va de 65 à 105 sur un quotient maximal de 200, autrement dit leur quotient intellectuel n’atteint pas la moyenne.

Certains psychologues qui étudient le QI se sont amusés à faire des sondages en toute discrétion sur des citoyens déclarés de gauche, ils auraient un QI plus bas que ceux de droite. J’attends qu’ils fassent ce sondage sur un plus grand nombre. Evidemment, il ne pourra pas être communiqué et pour cause !

Les Français ne sont pas près d’oublier la magie des jeux, ils veulent la prolonger. Beaucoup la ressentent encore, avec cet émerveillement si particulier, ce souvenir encore tout chaud de tant de frissons, de tant de moments de grâce et de communion vécus ensemble et ce sentiment si fort, si évident, si réconfortant, qu’on appelle la fierté.

Cette fierté, il faudra en conserver le souvenir comme un trésor, car elle montre bien que ce qui rassemble les Français est plus fort que ce qui les divise. Selon un sondage OpinionWay, 78% des Français se disent fiers de l’être. Nous avons été émus de voir s’élever si souvent le drapeau tricolore derrière les podiums. 84% des Français se disent aussi fiers du drapeau tricolore, 53% pourraient en accrocher un à leur fenêtre.

Cette grande et belle leçon, les ministères doivent s’en souvenir et ne pas cesser de la méditer, pour qu’elle ne reste pas sans lendemain. Dans chacune de ses politiques publiques, le gouvernement doit défendre ce droit de tous les Français à l’émerveillement et à la fierté. Il doit continuer sans cesse à préserver et à valoriser les joyaux de notre patrimoine, parce qu’ils appartiennent à la nation tout entière. Il doit faire en sorte que nos arts, que notre littérature, que notre théâtre, que notre cinéma continuent plus que jamais de façonner un imaginaire commun, c’est-à-dire un imaginaire ouvert et partagé, où aucun Français n’est laissé au bord du chemin. Il se doit de restaurer une harmonie pour qu’enfin nous puissions vivre en paix.

La grande magie des Jeux, il ne tient qu’à nous de la perpétuer. « La culture y jouera forcément un grand rôle : celui de toujours nous rassembler en sachant nous rendre fiers. La culture est la condition sine qua none de notre civilisation » proclame le général de Gaulle, tandis que Sarkozy affirmait qu’il n’y a plus de culture en France, quelle erreur !? On trouve son origine en 1792 !

Ayant vécu cette belle ambiance, je garde ma casquette d’anthropologue pour retrouver d’autres émotions. Tous les matins je me rends dans l’un des 3 bistrots que je fréquente depuis 60 ans ; évidement les patrons ont changé mais l’accueil chaleureux reste intact. J’y rencontre un petit groupe d’habitués qui s’enfilent un « petit noir ». La plupart sont des retraités. Il y a de « simples gens » du peuple et des cadres : un confrère, un instituteur, un agent immobilier, une mamie de 87 ans et des voyageurs qui débarquent de la gare Montparnasse.

Les élucubrations du café de commerce

Les gens dans les bistrots parlent et parlent encore. Ils font un son constant qui semble vouloir recouvrir l’air d’une couche uniforme et chaude de mots, dans ce café qui ne désemplit jamais. Quand les buveurs causent, bien plantés, accoudés, collés les uns aux autres, du réchauffement climatique, de la guerre au Moyen Orient, des élections bidon, du RN ou du LFI, quand la voix du causeur s’emporte jusqu’à l’autre bout de la salle, pour bien frapper tous les tympans, alors là, ça vole bien, ça part dans tous les sens, c’est coloré.

Dire des jolies choses et des saloperies, de courts ou de longs commentaires, si légers en plusieurs phrases et des grosses conneries. Jouer avec le temps. Jouer avec les mots. Il n’y a pas d’autre endroit que le comptoir du bar capable d’un exploit pareil. Il suffit d’ouvrir la porte et d’entrer, s’installer au comptoir. Écouter ce que les gens accoudés disent sur tout et sur rien en buvant un café, une bière ou une tisane pour mamie. On repart quand on veut. On y retourne à l’envie. Tous veulent s’exprimer souvent en quelques phrases :

« Ceux qui parlent à la presse, ça nous arrangerait qu’ils ferment leur gueule. » 

« Bruno Retailleau, un homme de terrain, est un des rares de sa génération qui a le sens de l’État profondément ancré en lui », confie un électeur du LR. Mais plus souvent on a droit à de longues tirades. 

« A la télé, je ne supporte plus le verbiage des journalistes de gauche qui recourent à la pensée unique et au bouc émissaire pour charger de tous les péchés des gens de droite. C’est ainsi que beaucoup préfèrent regarder C News où les informations reflètent une certaine réalité et originalité. La parole est libre. »

Vincent Bolloré a eu l’excellente idée de choisir les meilleurs journalistes, évidemment de droite. Les animatrices sont belles et compétentes. Les différents plateaux commencent par la météo avec la voluptueuse Alexandra qui dispose de 40 robes d’un grand couturier, suivie de Nadia, la charmante tunisienne, Laurence qui brille aux côtés d’Onfray, Christine Kelly dont la voix étouffée tranche avec celle de Mathieu Bock-Côté, Charlotte et ses boucles d’oreilles assorties à son corsage.

J’allais oublier les hommes. Quand je me lève le matin à 06 h 00 au potron-minet, j’ouvre ma télé et commence ma journée avec Romain Désarbres, un homme délicat et très sensible qui va au fond des problèmes et dénonce les scandales dont ne parlent pas les autres médias. Puis se succèdent les punch-line. Je m’attarde avec Morandini, un journaliste intraitable qui s’attaque aux grands problèmes quotidiens d’une main de maître.

C-News dispose des meilleurs journalistes qui vont animer la journée et enrichir nos connaissances politiques : Mathieu Bock-Côté, une belle prise canadienne, Philippe de Villiers que beaucoup d’auditeurs attendent le vendredi soir, Michel Onfray, un philosophe du vingt-et-unième siècle enflamme ses auditeurs, le jeune Nathan Devers au savoir illimité ; il vient boire son petit-noir dans mon bistrot, parfois je le trouve ambigu et difficile à cerner, Pascal Praud, un meneur de jeu ; ce vieux renard connaît le monde de la presse et la vie des Français, c’est un livre d’histoire mais il a du mal à maîtriser ses colères.

Maître Gilles-William Goldnadel qui peaufine ses saillies verbales, je le prendrais bien pour me défendre. Louis de Raguenel, un catholique qui par sa foi illumine son discours et combien d’autres éditorialistes aussi brillants.

On évoque les gros problèmes qui nous agacent. En premier lieu les finances et le gouffre abyssal dans lequel nous sommes plongés. Comment redresser la situation ? Cette orgie de fric irrite le facteur qui démarre sa tournée.

« Il faut maintenant recourir à des solutions plus radicales, voici comment je procéderais si j’étais
premier ministre :

  • Réduire le nombre de députés à 300, sans oublier la foultitude de conseillers grassement rémunérés.
  • Supprimer les sénateurs qui baignent dans une sinécure. On peut les remplacer par 20 Grands commis de l’Etat qui auront le même rôle. Ils seront bénévoles, ils gagnent assez de fric avec leur retraite somptueuse. Le Sénat deviendrait un musée de prestige où l’on mettrait les chefs-d’œuvre qui stagnent dans les caves du Louvre.
  • Virer 500.000 fonctionnaires qui profitent d’avantages outranciers et qui n’en branlent pas une ! Dans les hôpitaux, ils sont plus nombreux que le corps médical et paramédical !
  • Je n’oublie pas les 800 milliards d’euros largués aux différentes aides sociales et médicales, déjà accordées en pagaille par les précédents chefs de gouvernement dispendieux qui ont commencé à creuser le gouffre.
  • Se contenter de 20 ministres à la place des 38 nouveaux ministres (dont 16 de plein exercice) qui se sont battus pour leur pomme, la gamelle et les avantages du prestige (à nous les belles femmes !)

On aurait pu ajouter un ministre des handicapés (12 millions), des homosexuels, des Francs- Maçons, des transgenres, des concierges, des « bras cassés » et que sais-je ?

Alors toubib ! ce programme te convient-il ? Je repasse demain. Romain ! (le patron du bar), je paye le petit noir de mon médecin. »

« Elucubrations mises à part, il y a du bon sens dans cette litanie de considérations, même si certaines apparaissent farfelues », commente un commercial de l’immobilier. « Moi je vais vous parler des parlementaires et des ministres. Pour gagner leur place, ils ont verrouillé les députés du RN lors des élections. Ils nous ont offert une tambouille déloyale, mais les électeurs ont remarqué ce manège saugrenu. À la prochaine élection, Jordan Bardella va passer de 11 millions à 15 millions d’électeurs ! tous ces mecs de gauche et du centre n’ont rien dans le falzar, il faudrait analyser leur taux de testostérone avant de les élire ».

Peut-on attendre un sursaut politique ?

Quel va être notre avenir ? Le maitre d’école retraité s’avance, il a une petite idée derrière la tête et a eu le temps d’étudier cette situation bien scabreuse. Ecoutons-le religieusement.

« Les Français veulent des ministres, des députés et des médias qui réfléchissent sans œillères à l’avenir de notre société tout en s’appuyant solidement sur les leçons du passé. Des hommes et des femmes, lucides et courageux, qui voient notre pays tel qu’il est réellement, loin des oukases de la bien-pensance et qui n’hésiteront pas à bousculer l’ordre établi en nous racontant la vraie vie des Français. Les médias, ne doivent plus être les éternels conteurs des maux de la société. »

Le diagnostic est posé depuis longtemps, notre pays est miné par les tensions communautaristes, fracturé par ceux qui, pour des raisons électoralistes attisent la haine alors que, nous l’avons vu pendant la parenthèse magique des Jeux olympiques, le peuple français – ce si beau terme de « peuple français » – aspire à vibrer à l’unisson. Nous attendons le temps des bonnes solutions pragmatiques et celui de l’espérance, les grands thèmes comme l’éducation des enfants, le pouvoir d’achat, le système de santé, la place des femmes dans la société, le soin à apporter à nos aînés, mais aussi les inquiétudes liées à la sécurité et à la montée de la violence, la perte de l’identité française ou la menace des extrémismes comme l’islamisme qui prône la charia. Seront-ils aptes à nous démontrer qu’il est possible d’inverser la fatalité qui plombe notre pays, en ayant du courage et en trouvant les moyens de nous faire tous progresser.

Il est grand temps pour les médias de mettre à l’honneur les « belles histoires ». Celles de la France qui marche et qui croit en elle ! Celles des bâtisseurs, des entrepreneurs, agriculteurs, chercheurs, médecins, start-uppeurs, artisans ou commerçants qui créent, innovent et portent haut les couleurs de l’intelligence française. Ils sont le cœur battant de notre pays.

Notre facteur revient après sa tournée, de quoi va-t-il nous parler ?

« On en a marre de voir sur les écrans durant plusieurs jours, voire des semaines, des événements tragiques qui choquent la décence, notamment les tueries quotidiennes : les 41 violeurs de Mazan qui ont souillé une pauvre femme anesthésiée, leur pardon n’est pas recevable, une institutrice qui a giflé une petite gamine qui braillait à tue-tête ; elle a fait de la taule pour ce petit geste bien banal alors que les malfrats sont épargnés. »

En revanche on peut s’attarder sur l’assassinat de Philippine une jeune étudiante catholique qui voulait changer le monde à sa mesure et qui à 19 ans, était déjà en troisième année d’économie. On lui a rendu un vibrant hommage. La cérémonie religieuse a rassemblé 3000 personnes. Leur douleur était indescriptible. Elle restera ancrée dans la mémoire des Français. Toute une nation a pleuré son enfant.

Tous ces événements pitoyables jouent sur le mental des Français et plus particulièrement les enfants déboussolés et les adultes qui en ont a assez de voir quotidiennement cette litanie d’atrocités. Les médecins généralistes sont débordés par une nouvelle clientèle qui présente des troubles psychosomatiques tels que l’angoisse, la dépression, l’insomnie, l’agressivité. Les neuroleptiques se vendent comme des petits pains  À quand des scènes plus positives et enrichissantes ?

Les exemples ne manquent pas, un jeune musulman qui sauve des gens lors d’un incendie, des religieuses françaises qui sauvent des enfants qui meurent de faim à Madagascar, l’imam Chalghoumi qui essaie de réconcilier les croyants des différentes religions, les « grands frères » qui tancent les enfants vendeurs de drogue, les médecins français qui partent en Chine pour apprendre   les   huiles   essentielles   aux   600.000   chinois   qui   en   réclament,   les   membres des « chrétiens d’Orient » qui vont au secours des 550 millions de chrétiens persécutés par les islamistes…

Et pendant ce temps on ne construit pas de taules. Les prisons sont bondées c’est ainsi que nos juges relâchent les violeurs, les assassins et les dealers. Qu’attend-on pour renvoyer les 700.000 O.Q.T.F dans les casernes, les îles Kerguelen ou à Cayenne où l’on envoyait les forçats.

Enfin un messie dont on attend le salut !

Michel Barnier, lui aussi homme de terrain, vient de présenter son gouvernement. Après quelque soixante jours d’attente depuis la fin des législatives, le moins que l’on puisse dire, c’est que la curiosité et l’impatience des Français se sont émoussées. Cette longue séquence a donné le sentiment que la machine a tourné toute seule, même sans une armée de 38 ministres. Après l’argent magique, l’État magique.

Les échéances budgétaires se rapprochent et les grandes administrations ne pouvaient travailler indéfiniment sans capitaine. Seul le projet du Premier ministre pourra raviver la flamme. En témoigne le frémissement fiscal suscité par ses réflexions sur d’éventuelles hausses d’impôts. Mais le plus brillant gouvernement de l’histoire ne pourrait faire aboutir un tel chantier sans une majorité à l’Assemblée, où vont se retrouver les principales figures de la classe politique qui ne se laisseront pas voler la vedette.

Le lendemain de la présentation des membres du gouvernement, nous nous rendons au bistrot, les habitués sont tous là, un ex-contrôleur des impôts prend la parole.

« À peine le gouvernement se met en place que certains citoyens se considèrent frustrés dès lors que 50% des Français ne sont pas représentés : le LFI et son programme dévastateur et le RN. »

« Tu parles de LFI je suppose ! s’enhardit un petit maigrichon hors de lui. Il s’approche du groupe. Moi je vote pour Mélenchon, c’est lui qui va remettre de l’ordre et restaurer la justice. Interpellés, plusieurs clients se précipitent pour débiter une litanie de propositions ravageuses des 3 partis de gauche. »

« En quoi consiste ton parti constitué d’un rafistolage de 3 mouvements qui mènent au KO. Comme beaucoup d’autres gauchistes, ils font du RN un bouc-émissaire, leurs députés sont des fachos, des racistes. »

Si   Mélenchon   prenait   le   pouvoir,   on   connaitrait   l’enfer !   pronostic   confirmé   par   Raphaël Glucksmann : « La stratégie du tout ou rien de Mélenchon, ça a produit le rien ».

Ce premier ministre était attendu pour rétablir notre pays dans ses droits et inaugurer l’ère de la justice. Ses 38 ministres inexpérimentés et peu connus vont-ils casser la baraque ou se casser ?

Le fragile Rotailleau va devoir se confronter à son alter ego de la Justice, qui ne manque pas de rappeler qu’il est socialiste. C’est le mariage de la carpe et du lapin. Par ailleurs ne dit-on pas « muet comme une carpe ». Il n’a pas tardé à s’exprimer. Les joutes oratoires ont évolué en interpellations peu amicales. Le ministre Migaud, arrogant et suffisant, avec son sourire narquois n’y va pas de main morte. Combien de temps va durer l’union sacrée ? De son côté, Retailleau, tolérant et respectueux des partis continue d’affirmer que « police et justice » représente le même combat, un nouvel arsenal juridique se met en place.

Cette confrontation orageuse illustre le combat des Horaces et des Curiaces pour décider lequel des deux commandera à l’autre. Un seul Horace survécut et tua séparément les 3 Curiaces blessés, assurant ainsi le triomphe de sa patrie. Cet Horace ne serait-il pas Bruno Retailleau ?

Quant à l’élection du ministre de l’Économie, qui succède à Lemaire, on a assisté, lors de la cérémonie sur le perron, à un déploiement plus qu’affectueux entre les deux hommes : on a remarqué les 3 accolades du grand Lemaire et du petit Armand, lequel n’a jamais fait de politique ; il a été élu à la place d’un collègue socialiste qui s’est désisté. En reconnaissance de ce geste, il suit ses conseils, à savoir mettre Marine Le Pen hors de l’Arc républicain, quelle première faute ! Immédiatement le Premier ministre lui téléphone pour lui remonter les bretelles. C’est le premier rétropédalage. Il y en aura d’autres !

Des aides sociales non divulguées

Armand devra réduire la dette. Où va-t-il trouver le pognon ? Pensez-vous qu’il va s’attaquer aux 849 milliards d’aides accordées aux différents clandestins : aide pour la santé, le logement, les prestations familiales, l’AME (certains profiteurs sont remboursés pour l’opération des oreilles décollées), la sécurité sociale, et combien d’autres aides gaspillées !

Un voyageur de passage nous livre tous ces chiffres effrayants de cette largesse sacrifiée aux intrus :

  • – Les 690€ par jour pour les rétentions administratives.
  • – Les 120€ par jour pour chaque prisonnier. 
  • – Les 13 milliards pour les fraudes (carte vitale).
  • – 690 euros par jour pour chacun des 700.000 O.Q.T.F.
  • – 5 milliards pour la sécurité sociale, j’arrête la liste…

Sans oublier les sommes fabuleuses données à nos anciennes colonies… et où va ce pognon ?

On ne donne pas cher de l’avenir proche du gouvernement. Aux prochaines élections, le RN exclu de la gouvernance, va atteindre des scores inédits. 70% des Français sont contre l’immigration massive. Tous les jours, on en relève les conséquences. 30% des professeurs votent RN ! »

Les méthodes employées par la gauche

Pour expliquer certaines subtilités, je recours à la sémantique.

1) La pensée unique

L’expression « pensée unique » est généralement utilisée dans le monde politico-médiatique des socialistes pour accuser de conformisme les idées considérées comme majoritaires. Elle vise à dénoncer :

  • pour les uns ce qu’ils considèrent comme une domination idéologique qui promeut certains choix   de   société,   présentés   comme   seuls   légitimes,   concernant   l’économie,   l’intégration européenne, la libéralisation des mœurs, l’immigration, les partis politiques.
  • pour les autres ce qu’ils voient comme la permanence d’un esprit étatique, collectiviste, centralisateur et nationaliste promu comme seule voie respectable pour servir l’intérêt général et devant primer les libertés et responsabilités individuelles ainsi que l’ouverture sur le monde.

Ce sont nos journalistes socialistes qui recourent à la pensée unique. Il faut dire que nos journalistes sont tous formés dans des écoles de gauche. Leurs écrits seront de gauche. Les lecteurs n’ont pas le choix, ils doivent gober leurs fadaises, c’est ainsi qu’ils exercent un certain
pouvoir auprès de gens peu cultivés. 

Il est bien loin le temps où les journalistes étaient formés à l’institut de journalistes de Lille, tenu par des jésuites.

Ces journalistes étaient les plus compétents. Évidemment, ils ne recouraient pas à la pensée unique ni au bouc émissaire pour accabler ceux qui les dérangent notamment en politique.

2) Le bouc émissaire

Ce bouc représentait le prêtre chargé des péchés d’Israël, dans la religion hébraïque, le jour de la fête des expiations. 

Cette histoire que nous conte La Fontaine dans la fable « Les Animaux malades de la peste » est immorale. Amorale même. Mais elle illustre parfaitement cette bonne conscience que l’on espère lavée après avoir fait disparaître celui que tout un chacun désigna comme le « galeux, d’où venait tout le mal ».

L’innocence du bouc émissaire, que nous connaissons bien aujourd’hui, est révélée par les textes bibliques et tout particulièrement par la Crucifixion ; Jésus est d’ailleurs parfois appelé « l’Agneau de Dieu » en référence au bouc émissaire. C’est bien la foule, et à travers elle, toute l’humanité, qui rejette ses fautes, culpabilités et péchés sur Jésus. Il est devenu impensable aujourd’hui de se représenter un ordre social antérieur à la révélation évangélique. Avec l’avancée de la révélation évangélique et l’évangélisation du monde au sens fort du terme (en plus du sens exclusivement religieux), le monde, privé de sa solution préférée, le mécanisme émissaire, devient de plus en plus violent, quoique les formes de civilisations ne cessent d’évoluer pour contenir, dans les deux sens du terme, cette violence dite « apocalyptique ».

3/ Le fascisme

De fascio « faisceau », le faisceau des licteurs romains étant l’emblème du parti fasciste.

Doctrine et système politique établis en Italie en 1922 par Mussolini et ses partisans, caractérisés par le totalitarisme étatique, le corporatisme (issu du socialisme), le nationalisme et le respect des structures économiques capitalistes.

Le fascisme, issu de la guerre par sa forme et ses buts initiaux qui étaient : affermir la puissance italienne à l’extérieur et exclure à l’intérieur de toute vie politique et économique les éléments non combattants, est devenu un élément de lutte de classe. Le programme des fascistes, tout de conservation et de réaction, les a amenés nécessairement, malgré l’idéalisme incontestable de certains d’entre eux, à servir d’instrument de défense de classe à la grande finance, à la grande industrie, à la grande propriété terrienne.

« Aussi bien la question déjà se posait-elle : Qu’est-ce que le fascisme surtout sous sa forme nazie ? Depuis cette époque (1932), on emploie ce mot d’une façon générique, le plus souvent péjorative, qui en dilue le sens, et l’on désigne par là tout régime politique totalitaire s’inspirant plus ou moins directement, par réaction contre le marxisme des dictatures d’Hitler et de Mussolini, 

Raymond Abellio, Ma dernière mémoire.

Les fascistes, ce sont aussi les conservateurs, les modérés, les socialistes, lorsqu’ils cessent d’être alliés pour devenir concurrents ; ce sont, enfin, les agités d’extrême gauche particulièrement détestés, pour lesquels, en cas de besoin on peut créer des mots composés : anarcho-fascistes, trotsko-fascistes. Les fascistes, c’est le grand capital, ce sont aussi les communistes eux-mêmes, lorsqu’ils prétendent à la libéralisation, comme en Hongrie ou en Tchécoslovaquie. »

Th. Maulnier, dans le Figaro, 5 oct. 1974.

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Cette Newsletter est inhabituelle, je l’ai écrit à la demande des lecteurs préoccupés par la situation troublée. Pour cela j’ai écouté dans les bistrots des gens du peuple qui ont donné leur avis sur ceux qui détiennent le pouvoir et leurs dérives dans la gestion des affaires. Ils ne font plus confiance à la presse de gauche. 

Je souhaite au Premier ministre du courage et de la persévérance, ce ne sera pas un long fleuve tranquille, mais que va-t-il faire dans cette galère !

Je ne suis ni prophète ni philosophe pour vous conseiller de recourir à la résilience. 

En anthropologue, j’ai pris plaisir à me fondre dans ce groupe de concitoyens et à entendre une autre musique. 

J’ai beaucoup évoqué C. News parce que je connais la Maison. Il y a 10 ans, j’ai été un pionnier à C8 et félicité par Vincent Bolloré. À cette époque, on tolérait les médecines naturelles.

Amis lecteurs, comportez-vous en bon citoyen pour redresser notre si beau pays !

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

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