Doigts qui se déforment ? Prenez ça très au sérieux

Chère amie, cher ami

Connaissez-vous la maladie de Dupuytren ?

Cette maladie relativement peu connue touche d’abord les hommes, probablement en raison de leur travail manuel plus intense que nos sœurs.

Elle se traduit par une déformation progressive et importante des doigts qui, au fil des années, devient très handicapante.

Elle est due à un épaississement et à une rétraction d’une plaque de tissu qui soutient la paume de la main – l’aponévrose palmaire moyenne -, et les tendons fléchisseurs. Cela entraine donc une « rétraction progressive et irréductible d’un ou de plusieurs doigts ».

Le diagnostic se fait par simple observation de la main, aucun autre examen n’est nécessaire, car la maladie est facilement reconnaissable.

Comment reconnaître cette menace pour les mains ?

Une seule main ou les deux peuvent être touchées.

La maladie débute par l’apparition d’un nodule dur au creux de la main avec une rétraction progressive du ou des doigts touchés.

On identifie soit des nodules sous la peau sans rétraction, soit rétraction sans nodule du doigt, soit nodule avec rétraction, plus ou moins importante.

Sans traitement, l’évolution avec une flexion progressive des doigts est inéluctable.

En revanche la maladie n’est pas douloureuse mais est très handicapante pour les tâches du quotidien et suivant la profession exercée.  

Attention : si elle n’est pas traitée, la chirurgie est inévitable

Le traitement donne des résultats variables.

Quand la maladie est très installée, avec fléchissement permanent des doigts, la seule solution devient alors chirurgicale, par section des cordons fibreux à l’origine des rétractions. Le chirurgien retire cette aponévrose sous anesthésie locale (ce genre de chirurgie qui consiste à retirer de l’organisme un élément qui lui est nuisible est nommée exérèse).

La dernière technique moins traumatisante consiste à décoller l’aponévrose du tendon avec une aiguille sous la peau, et à finir ce décollement en tirant sur le 4ème tendon.

N’attendez pas une seconde

C’est dès l’apparition des symptômes qu’il faut consulter.

Si vous êtes touché :

  • Massez la paume de la main 2 ou 3 fois par jour avec une pommade grasse ou une huile de massage (arnica, calendula), en étirant la paume de la main vers l’arrière et en maintenant cette position quelques secondes chaque fois. Répétez la manœuvre de 20 à 50 fois.

  • Consultez un kinésithérapeute pour assouplir toute cette région. Les massages peuvent éviter une intervention chirurgicale.

Des solutions naturelles pour éviter l’opération

Acupuncture

L’acupuncture présente de bons résultats. Ici, la technique consiste à piquer l’aponévrose qui entoure le tendon une à deux fois par mois.

Homéopathie

Dans tous les cas, le remède homéopathique le plus pertinent est le Tuberculinum Residuum (TR) 15 CH qu’il faut prendre à raison d’une dose tous les 8 jours pendant 2 à 3 mois.

Le Tuberculinum Residuum est très efficace pour lutter contre les poussées de douleurs articulaires, les raideurs matinales, finissant à la longue par une ankylose et une déformation de l’articulation.

Le remède permet aussi de lutter contre l’acné tubéreuse sur les épaules et le dos.

Une ordonnance-type contre la maladie

Les remèdes suivants sont à adapter en fonction du patient :

  • Le Rhus Toxicodendron 7 CH : atténuation des déformations des tissus périarticulaires (tendons et membranes). Sensation de raideurs articulaires douloureuses, soulagées par le mouvement.

  • Le Ruta Graveolens 7 CH : remède des tendons et du périoste suite à des traumatismes. Sensations de courbatures généralisées aux niveaux des membres.

  • Thuya Occidentalis 7 CH : tendance à la sclérose des tissus. Terrain habituel : organisme encrassé par les maladies, et les traitements intempestifs (antibiotiques, cortisone, anti-inflammatoire, vaccinations, chimiothérapie et pléthore de médicaments chimiques).

  • Le Baryta Carbonica 9 CH : hypertrophie et indurations glandulaires (amygdales, glandes sous-maxillaires, ganglions cervicaux, utérus, ovaires), artériosclérose, pieds douloureux avec sueurs malodorantes. Sujet âgé.

  • Le Calcarea Fluorica 7 CH : induration cutanée au niveau des paumes de mains, avec excroissances calleuses, gerçures, craquelures de la peau et tendance aux suppurations, entorses itératives.

La posologie pour l’ensemble de ces remèdes est la suivante : 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois.

Les huiles essentielles

Certaines huiles essentielles aident à lutter contre la maladie . Il faut les mélanger puis utiliser 5 gouttes du mélange pour masser 3 fois par jour la zone touchée.

  • HE Hélichryse italicum 3 ml

  • HE Estragon 2 ml

  • HE Litsée citronnée 1 ml

  • HE Marjolaine des jardins 1 ml

  • HV Calophylle inophylle 5 ml

Il est également important d’appliquer les conseils suivants :

  • Veiller à son apport en vitamine E à forte dose ;

  • Veiller à ne pas manquer de vitamines B1, vitamine D3 ;

  • Surveiller son apport en antioxydants ;

  • Consommer des aliments riches en oméga-3 (associé à Oméga-6).

De plus, il faut traiter s’il y a lieu : l’uricémie, le cholestérol, le diabète et l’alcoolisme.

J’aimerai aussi vous parler d’une autre maladie, pour laquelle la médecine moderne est un peu démunie :

Le cauchemar de 10% des hommes : la maladie de la Peyronie

Cette maladie a été étudié par un chirurgien du XVIIIe siècle qui avait défini une sorte de sclérose des corps caverneux, responsable d’une déviation de la verge en érection, une maladie qui affecterait environ 10% des hommes, ce n’est pas rien !

La maladie de la Peyronie s’attaque donc au pénis et correspond à un processus de fibrose et d’accumulation de calcaire aussi appelé calcification. Dans les faits, au repos, la verge est douloureuse, et en érection elle se déforme.

De ce fait les rapports sexuels sont très difficiles voire impossibles.

Le fantasque général Bigeard résumait la maladie en ces termes « c’est comme une carabine qui tire dans les coins ». J’adore les métaphores guerrières !

Il faut savoir que les remèdes avancés par la médecine traditionnelle et la chirurgie sont peu efficaces. Par exemple, les immunosuppresseurs de l’allopathie sont ravageurs et inopérants.

On voit donc que les universitaires ne s’aventurent pas à traiter l’ensemble des fibroses dès lors qu’ils ne disposent d’aucun traitement ! Ainsi la maladie de la Peyronie qui peut toucher même des jeunes gens (30 ans) est une maladie auto-immune.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de prescrire le régime atoxique du Dr Tubery à 3 sujets atteints de cette maladie très handicapante. J’y ai ajouté :

  • La Sélongenine, extrait d’une plante africaine, la Securidaca longepedunculata, découverte par le docteur Pierre Tubery ;

  • L’immunorégul qui est le remède des maladies auto-immunes : 2 gélules 20 minutes avant les 3 repas, 1 semaine, puis 3 gélules par jour pendant de longs mois ;

  • La silice organique (Virsil)

L’état de mes patients c’est nettement amélioré en quelques mois qui ont pu à nouveau avoir des rapports sexuels sans douleur.

Posologie de la Sélongénine : 

Pour un homme de 50 à 75 kg : 1 gélule à la fin des trois repas.

En complément, vous pouvez ajouter du Silydium à raison de 2 fois 2 gélules avant les repas (remède du foie).

La Selongénine est aussi disponible en gel cutanée et peut être utilisé en alternance avec le Douceliantis qui est un gel au silicium organique.

Dans ce cas la posologie est la suivante : massage de la verge 3 fois par jour. Parfois les voies d’application ne tiennent pas compte de l’intimité et de la moralité ! Je rassure les âmes pudiques, c’est le seul cas connu !

J’ai abordé toutes les fibroses dans mon livre : « 100 maladies du 21ème siècle ». Si vous souhaitez pousser un peu plus loin le sujet des fibroses je vous conseille de le lire.

Faites circulez le message !

Chaque semaine j’espère vous apporter un plus dans la connaissance des maladies. Certes vous ne souffrez pas tous d’endométriose, de fibromes, de maladie de Basedow, d’Alzheimer mais peut-être connaissez-vous un proche qui en est atteint ?

En échange je vous demande un petit service.

Faites connaitre cette Newsletter à vos proches, vos amies, partenaires de randonnée, de yoga, du club d’échec, voyageurs, voisins de lit d’hôpital… Je sais vous laisse choisir.

Supposez que vous passez le message à 10 ou 20 personnes disposant d’internet, que se passera-t-il à l’arrivée ? Je suis certains que des millions de personnes seraient heureuses de découvrir qu’ils peuvent se tirer d’un mauvais pas. Puis-je compter sur vous ?

Dans un, deux ou trois mois je constaterai l’efficacité de ma requête.

Parallèlement, la ministre de la santé annoncera peut-être la réduction du gouffre de la Sécurité Sociale… Mais ne rêvons pas !

« Calme-toi papy ! » dirait ma petite fille adorée (elle me procure un grand bonheur : une prochaine lettre abordera ce vaste thème).

31 commentaires pour “Doigts qui se déforment ? Prenez ça très au sérieux

  1. Bonjour, je serai brève, on a diagnostiqué une myasthénie grave à mon mari (70 ans), il est suivi par un neurologue qui lui donne bien des médicaments à prendre. À votre avis, peut-on non pas guérir mais amoindrir les effets de cette maladie dans le but de diminuer la dose de ses médicaments? Y aurait-il une intervention possible autre que médicale pour le soulager, voire le guérir? Je vous remercie de votre attention.

  2. Vos lettres sont magnifique et instructive merci de tout coeur .peut-on vous demander conseil ?J’ai un névrome de morton opération sans résultat je suis désespérée et maintenant j’ai le 2e pied atteint .Y aurait-il un espoir ?Merciet encore bravo .

  3. merci pour ces infos concernant les doigts des mains.
    Mais qu”en est-il des orteils en griffe, pourquoi ? Quel soins y à porter ? Merci.

  4. Super vos lettres Dr Willem, il en faudrait plus comme vous pour faire avancer votre médecine qui ne nous ravage pas ni l’estomac ni le foie, voire d’autres “éléments” du corps.
    Merci à vous de nous faire ce super cadeau.
    Christian

  5. Cher Monsieur,
    Comment vous exprimer ma reconnaissance pour vos si précieux messages: la description du problème est claire, et surtout les conseils de remédiation sont concrets et précis – et ne débouchent pas sur l’injonction de s’abonner à une revue pour en savoir plus. TOUS MES REMERCIEMENTS. Beaucoup de bonheur avec votre petite-fille (joie que je vis aussi)

  6. Docteur je suis une inconditionnelle de vos précieuses informations médicales
    Profond respect à vous et IMMENSE MERCI
    Bravo pour votre dévouement et humanité

    Agnès

  7. Q/ bonheur de vous lire et de découvrir la générosité de v/ message ! Je ne suis pas concernée par la maladie de DUPUYTRENS mais v/formation est un plaisir ! Puis je vous demander si vous auriez des conseils pr le Syndrome d’EHLERS-DANLOS, dont je suis atteinte ainsi que mes enfants et petits enfants ? C’est à 73 ans que j’en ai été informée à m/grand désarroi .Merci d’avance pr v/attention.

  8. Bonjour,

    En 2007 suite à une vaccination j’ai dévelloppé tout les symptômes c’est à dire nodule gonflement des articulation des doigts et déformations des doigts.
    J’ai stoppé le gluten et les produits laitiers et tout à disparu en une dizaine de jours. je vous conseille vivement d’essayé car pour cela à été pour moi un miracle!

  9. Bonjour
    Je lis toujours avec beaucoup d’intérêt vos lettres à chaque fois que je les reçois.
    Aujourd’hui, je souhaiterais m’adresser à vous sur un sujet tout autre que celui de votre lettre car je commence à être désespérée concernant la maladie que mon mari essaie de combattre depuis 2 ans et demi. Il a un liposarcome rétropéritonéal. On dit que c’est une maladie rare difficile à soigner. Il a été opéré dans un premier temps mais la tumeur n’a pas pu être enlevé entièrement. Il a ensuite subi des séances de radiothérapie. Moins d’un an plus tard, la maladie a atteint le péritoine : il a été décidé de lui faire de la chimio. Premier protocole de 6 cures d’antracycline sans grand résultat : la tumeur s’est réduite un peu mais à l’arrêt du traitement car trop toxique pour le cœur , la tumeur a regrossi de plus belle. Deuxième protocole décidé à base de trabectédine (yondélis) mais au bout de 6 cures sans résultat, le protocole a été changé pour l’erybulline : voilà où nous en sommes aujourd’hui et je dois avouer que je n’ai plus beaucoup d’espoir et que je redoute le moment où on va nous annoncer qu’il n’y a plus de traitement envisageable. Je dois aussi mentionner que mon mari supporte plutôt bien tous ces protocoles : il n’est pas trop affaibli, ses bilans sanguins sont plutôt bons, n’a pas de nausées ni d’effets secondaires. Il a quelques douleurs à l’abdomen le soir surtout mais arrive à les supporter sans prendre d’antidouleurs.. Il mène une vie « normale » dans la mesure du possible car cette vie est rythmée par les séances de chimio, mais il continue de travailler. Aujourd’hui , je m’adresse à vous pour vous demander sil’efficacité de la chimio ne pourrait pas être améliorée par la prise de plantes ou autres produits naturels dont vous avez le secret. Je vous remercie par avance de votre réponse.

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