Crohn : comment désenflammer votre intestin

Chère amie, Cher ami,

Il est plus que jamais primordial de prendre soin de nos fragiles intestins.

On recense de nos jours 100 fois plus de cas de maladie de Crohn qu’au début du 20ème siècle : nos modes de vie ont forcément une responsabilité.

Cela s’observe d’ailleurs facilement, puisque dans les villes la maladie est plus présente et que les Noirs Américains sont bien plus touchés que les Noirs Africains.

Si vous êtes touché(e), j’ai répertorié ici les principaux remèdes pour vous permettre de mieux vivre avec la maladie et diminuer l’inflammation.

La maladie de Crohn est une inflammation chronique de l’intestin, principalement génétique mais pas seulement. D’autres facteurs sont à envisager  :

  • Une infection bactérienne ou virale (gastroentérite en début de maladie) ;

  • Une intolérance à certains aliments (céréales, lait, certains produits cuits) ;

  • Une mycose intestinale due à une alimentation carencée ;

A ne pas négliger : la priseprolongée de médicaments (corticoïdes, antibiotiques, aspirine, antidépresseurs, somnifères, produits contre le cholestérol, le diabète et l’hypertension artérielle) ou encore le tabac.

Les premiers symptômes sont des diarrhées sanglantes et douloureuses, puis des brûlures rectales, des faux besoins et parfois des selles purulentes avec poussées de fièvres…

Quand votre intestin contamine les autres organes…

Les personnes atteintes du Crohn sont généralement désespérées parce qu’elle ne se limite pas à l’intestin. Dans la majorité des cas, les complications touchent le corps tout entier :

  • Au niveau des articulations : arthrite, spondylarthrite ankylosante, sacro-illite isolée ;

  • Au niveau cutané : érythème noueux (nodosités rouges), pyodermite gangreneuse (suppuration avec gangrène) ;

  • Dans la bouche : aphtes, œdème des lèvres, perlèche, gingivite ;

  • Les yeux sont aussi touchés : uvéite (inflammation de l’iris, du corps ciliaire ou de la choroïde), épisclérite (inflammation du tissu qui entoure la sclérotique) ;

Mais on rencontre aussi souvent des problèmes aux foie, des hépatites… La liste est longue.

La « nutrition artificielle », une solution ?

En médecine officielle, le traitement le plus connu est la sulfasalazine (type de salicylés) qui est utilisé lors des crises mais aussi en prévention, tout comme les immunosuppresseurs. Les corticoïdes, quant à eux ne sont utilisés que pendant les crises.

Les malades sont souvent assujettis à des procédés de nutrition artificielle. Il s’agit en fait de mélanges d’acides animés, de sucres et graisses simples. 

Malheureusement, elle est rarement prolongée au-delà de quelques semaines, car elle nécessite, soit 4 heures par jour de perfusions intraveineuses, soit l’absorption d’un produit au goût écœurant.

Ces plantes combattent les 3 adversaires de votre intestin

Les plantes agissent sur les 3 principaux symptômes de la maladie de Crohn : la diarrhée, les spasmes et ballonnements, ainsi que l’inflammation. Voici donc les principales plantes que je pourrais préconiser.

1. Contre la diarrhée

Parmi les anti-diarrhéiques, citons :

–           L’aigremoine ;

–           L’alchémille ;

–           La racine de bistorte ;

–           La brunelle ;

–           Le chardon béni, la benoîte ;

–           Le grand plantain ;

–           La potentille des oies ; 

–           Le trèfle des champs.

Comme modérateur de transit nous pouvons citer :

–           Le riz ;

–           La carotte ;

–           Le pourpier ;

–           La fève de caroubier ;

–           Le psyllium blond.

2. Contre les spasmes et les ballonnements

Les plantes carminatives libèrent des gaz parfois douloureux qui envahissent le cadre colique. C’est ici surtout le domaine des apiacées telles que l’anis, le cumin, le carvi, l’aneth, le fenouil, l’angélique, l’estragon, la coriandre dont il est possible également d’utiliser les essences.

Mais la badiane de Chine, la camomille noble, le basilic, le calament, la menthe poivrée, le thym, la réglisse sont également d’un grand secours. On peut prendre la plupart de ces plantes en huiles essentielles.

Les phénomènes de fermentation, liés aux sucres lents, se produisent dans le colon droit (ascendant) et sont calmés par les « apiacées naturels ».

Les phénomènes de putréfaction produisent des gaz malodorants et sont liés à la digestion des protéines au niveau du colon gauche (descendant). Ils peuvent bénéficier de la prise d’ambroisie, de baies de myrtille ou d’airelle ainsi que d’huile essentielle de Laurus nobilis, de Coriandrum sativum.

3. Contre l’inflammation

Lorsque la diarrhée est très aiguë, très inflammatoire, la muqueuse intestinale peut alors saigner. La phytothérapie offre alors des moyens d’apaiser le feu avec la bourse à pasteur, la bistorte, la matricaire, l’achillée, les baies sèches de myrtilles, et la salicaire.

Huiles essentielles : ma formule secrète

Les huiles essentielles peuvent agir en tant qu’anti­inflammatoires, antispasmodiques ou hémostatiques.

Posologie

Voie orale : 1 gélule, 3 fois par jour avant les repas des produits suivants :

  • HE verveine citronnée 15mg ;

  • HE origan compact 60mg ;

  • HE ocimum basilicum ssp basilicum 25mg.

Voie cutanée : 1 noisette de gel ou 10 gouttes, 2 à 3 fois par jour sur l’abdomen et le long de la colonne vertébrale des produits suivants :

  • HE Lippia citriodora 2 ml ;

  • HE Litsea citrata 3 ml ;

  • HE Satureja montana 3 ml ;

  • HV Rosa rubiginosa qsp 15ml.

La liste des 7 compléments indispensables

En parallèle des plantes, voici la liste des compléments à prendre ipso facto pour soulager les symptômes :

  1. Le curcuma pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires directes sur l’intestin ;

  2. Les oméga­ 3 associés à un peu d’oméga-6 ;

  3. Les vitamines B que l’on trouve en grande quantité dans la levure de bière ;

  4. La vitamine K (anti­hémorragique) ;

  5. Du fer naturel (non agressif pour l’estomac et l’intestin) à petite dose ;

  6. Les probiotiques ou ferments lactiques pour créer une bonne flore intestinale ;

  7. La chlorophylle avant de se coucher le soir ;

Si vous avez besoin de connaître les marques, nous pouvons citer :

  • Olivie riche® : c’est un extrait d’olive riche en polyphénols, il agit comme un anti-inflammatoire et un anti-douleur. 3 fois 2 gélules par jour pendant 2 mois.

  • Laxibio® spécial Psyllium : il régularise le transit intestinal (pré et probiotiques. Graines de Psyllium.) 2 sachets 2 fois par jour pendant 2 jours, puis 2 fois 1 sachet par jour pendant un mois.

  • Lacti pro-immunitum bio® : c’est un extrait de feuilles de framboisier et d’acérola. En cas de diarrhée, prendre 3 gélules par jour, sinon en prévention prendre 1 gélule par jour.
  • Curcumine K2 : diminue l’inflammation et les douleurs. 1 à 2 gélules aux repas.

  • Orthoflore (pré et probiotiques de 10 milliards de bactéries) : 1 gélule le matin à jeun.
  • Immunoregul® (maladie auto-immune) : 2 gélules 15 minutes avant les 3 repas pendant 1 semaine, puis 2 gélules par jour.

  • Quiet full (stress) : 2 fois 2 gélules.

  • Mucoperm (L. Glutamine, curcuma, MSM, acide alphalipoïque, L. Glutathion, sélénométhionine, Bromélaïne, Papaïne, complexe de vitamines B…). Commencer par un demi-sachet, puis 1 sachet, puis 3 sachets.

Seignalet : un régime qui a fait ses preuves

Le Dr Jean Seignalet a mis au point un régime diététique qui améliore l’évolution de la maladie et la fait même disparaitre.

Ce régime consiste concrètement à :

  • Exclure les céréales (à l’exception du riz), les laits animaux et leurs dérivés ;

  • Privilégierles pseudo-céréales sans gluten (sarrasin, millet, …) ;

  • Privilégier les produits crus comme une salade verte avant chaque repas (la chlorophylle désinfecte l’intestin et régénère la flore intestinale) ;

  • Privilégier les légumes (pomme de terre, poireaux, haricots verts, petits pois frais) ;
    et les huiles vierges
    , obtenues par première pression à froid (olive, colza) ;

Préférez également toujours des produits biologiques quand vous en avez la possibilité.

La prise de deux fruits par jour à 10 h et 17 h permet d’éviter la fermentation alcoolique déclenchée s’ils sont mangés en fin de repas.

Il faut éviter en revanche la peau des tomates, les salades de fruits parce que le mélange est trop acide, les jus de fruits du commerce qui sont hyper-concentré en sucre raffiné, les boissons alcoolisées (vins, apéritifs et bières), le pain blanc, le sucre blanc, le poivre ou encore le piment.

L’homéopathie au cas par cas

Quelques granules d’homéopathie peuvent soulager les symptômes de la maladie de Crohn. Choisissez les granules en fonction des symptômes qui vous correspondent.

Prendre 3 granules 3 fois par jour jusqu’à amélioration de la crise, de l’un des médicaments qui suivent :

  • Mercurius corrosivus 5 CH : médicament à prendre systématiquement. Il est encore plus indiqué s’il y a une inflammation violente avec envies douloureuses de déféquer sans amélioration par l’évacuation d’une selle ; selles chaudes, contenant du mucus, purulentes et sanglantes ; la langue est enflée et garde l’empreinte des dents ; haleine fétide ;

  • Arsenicum album 9 CH : diarrhées brûlantes (4 à 10 par jour), sanguinolentes (sang rouge ou noirâtre), putrides, avec excoriations péri-anales.

  • China rubra 7 CH, diarrhées avec du sang, abondantes, indolores, avec beaucoup de gaz, anémie, pâleur, épuisement et soif importante d’eau.

  • Nitricum acidum 7 CH, diarrhées chroniques, visqueuses, irritantes, ténesmes, douleurs persistant après la selle, hémorragies de sang rouge, fissures anales, amélioration par les applications chaudes.

  • Veratrum album 7 CH, remède de la crise, vomissements, diarrhées, prostration, sensation de froid intense avec sueurs froides, selles fréquentes, abondantes, explosives, fièvre.

  • Mercurius vivus 7 CH, diarrhées verdâtres, parfois sanguinolentes, avec ténesme important et sensation de ne jamais vider son intestin, langue jaunâtre, gardant l’empreinte des dents, aggravation la nuit, au printemps et à l’automne. »

La maladie de Crohn reste officiellement une maladie incurable mais toutes les solutions évoquées précédemment vous permettront de diminuer l’intensité des symptômes.

Je suis certain que vous vous sentirez bien mieux armé(e) face à elle grâce à cette panoplie de remèdes.

Portez-vous bien !

Jean Pierre Willem

33 commentaires pour “Crohn : comment désenflammer votre intestin

  1. un grand merci pour vos précieux conseils-
    ma petite fille de 15 ans a de nombreuses verrue- qu ‘elle fait bruler regulierement au dermatho- mais qui reviennent quelques mois plus tard?
    que dois elle faire?
    d avance merci

  2. Très intéressant ! Juste une petite erreur: l’anis etc appartient à la famille botanique des Apiacées ( ex-Ombellifères) et non aux opiacés.
    Cordialement, Véronique

  3. Bonjour
    Je souhaite juste signaler une erreur de frappe . Les plantes carminatives ( fenouil, carvi …) n’appartiennent pas à la familles des Opiacées, mais bien sûr à celle des Apiacées, qui est le nouveau nom des Ombellifères .
    Merci pour vos lettres

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