Chers amis,
En premier lieu je tiens à m’excuser ! Le texte d’aujourd’hui sur la maladie de Parkinson peut désorienter par sa technicité.
Toutefois, il a connu une répercussion inattendue lors de la présentation de cette approche originale.
C’est le docteur André Gernez qui est à l’origine de cette technique. Ce médecin génial (médecin à 22 ans) avait découvert l’origine et le traitement du cancer. Après 15 ans d’occultation, L’INSERM avait accepté de réaliser des essais sur les cancers du foie chez les rats.
Résultat : 97 % de guérison. Les professeurs cancérologues, confrontés par un tel résultat, étaient prêts à appliquer cette technique. Charbonneau, le patron de l’APHP s’y est opposé avec des arguments fallacieux.
J’étais le bras droit du docteur Gernez et le dernier survivant de cette époque. Aujourd’hui je ne suis plus étonné que les adeptes de Big Pharma me causent des misères que vous ne soupçonnez pas !
Quant au Parkinson, le professeur R. Sedan, patron de la radiologie de l’hôpital de la Timone, demandait l’accord du maire pour pouvoir traiter le cousin d’André Gernez atteint de cette maladie. Le professeur Vigouroux, chirurgien en neurologie et maire de Marseille donne son accord pour appliquer cette stratégie. Alea Jacta est, le sort en est jeté ! Le professeur Sedan fait la sourde oreille. Les Parkinsoniens se contenteront du L.Dopa qui limite leur vie à 6 ans.
Aujourd’hui, des professeurs neurologues étrangers me demandent d’aller leur présenter cette technique originale et efficace.
Au passage on peut reconnaître que les médecines alternatives ne restent pas limitées aux tisanes et aux petites granules…
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La maladie de Parkinson est une affection invalidante frappant 270 000 personnes. 27 000 nouveaux cas par an. En Europe, la prévalence est de 1,6% parmi les personnes âgées de plus de 65 ans. 1 personne sur 500 développe cette maladie (OMS). Elle est actuellement incurable.
Les traitements actuels (AtremoPlus et Dopanergil) peuvent améliorer les symptômes mais ne ralentissent pas l’évolution de la maladie
Le but de ce texte est de proposer une solution thérapeutique simple, efficace et d’une totale innocuité.
La maladie de Parkinson a un noyau symptomatique fait d’une triade : hypertonie, tremblement et akinésie.
Il convient d’abord d’en définir le mécanisme.
1° L’HYPERTONIE
Le tonus musculaire est régulé par un servo-mécanisme.
Celui-ci est constitué, anatomiquement, par le nigrum ( locus niger ) et le striatum.
Fonctionnellement, ce couple réalise une boucle par laquelle le striatum régularise ses besoins en dopamine. Pour ce faire, il émet des fibres cholinergiques vers le nigrum qui, en retour, lui envoie des fibres dopaminergiques. La boucle a donc pour rôle de moduler en la freinant l’activité du striatum.
Le striatum freine lui-même le palladium qui, pour sa part, freine le tonus musculaire.


NORMALITE
Finalement, au terme de cette cascade de freins successifs, la régulation du tonus musculaire dépend du nigrum dont l’intégrité assure l’équilibre homéostasique de l’ensemble du système.
Cette intégrité est altérée dans le Parkinson et laisse place à l’hypertonie.
2° LE TREMBLEMENT
L’hypertonie parkinsonienne active sans discontinuité toutes les fibres toniques disponibles.
Sans conséquence sur les gros muscles qui, comme ceux des membres, disposent de 1.000 à 1.500 unités motrices dont quelques douzaines seulement chevauchent leur action, cette réduction a un tout autre effet sur les petits muscles qui, comme les muscles extrinsèques de l’œil, n’ont que 13 unités motrices.
Les petits muscles ont comparativement une double pauvreté, numérique et proportionnelle, en fibres toniques, ce qui les accule plus rapidement au rythme trémulant : tremblement du menton, de la mâchoire, de la langue, flexion-extension du pied, chevrotement des muscles laryngés, saccades oculaires.
3° L’AKINESIE (impossibilité de certains mouvements)
C’est le symptôme le plus invalidant de la triade parkinsonienne.
Il s’exprime dans un premier temps par une bradykinésie comportant une raréfaction gestuelle, une lenteur des mouvements, une perte des mouvements automatiques et des épisodes de kinésie « paradoxale ».
Il en résulte une avarice des mouvements; cette rareté gestuelle est physiologiquement analogue à celle de l’alpiniste atteint de l’hypoxie du « mal des cimes ».
La contraction d’un muscle s’accompagne de l’inhibition de son muscle antagoniste (loi de Sherrington). Dans le Parkinson, en supplément de son propre effort contractile, le muscle agoniste doit vaincre le maintien de la contraction tonique de son antagoniste.
Il en résulte un retard dans la mise en route qui s’exprime par une lenteur de l’activité gestuelle.
Une des conséquences de cette lenteur est de supprimer les mouvements dont la coordination doit être immédiate, comme le balancement des bras au cours de la marche.
LA MALADIE DOPATHERAPIQUE (usage de la L. Dopa chimique)
A la triade symptomatique classique : hypertonie, tremblement et akinésie, il faut ajouter actuellement la désagrégation motrice iatrogène.
Elle survient chez 75 % des parkinsoniens après 5 à 7 ans de traitement dopathérapique, traitement actuellement généralisé. Elle ajoute à la maladie des symptômes qui n’étaient pratiquement jamais observés avant l’introduction de ce traitement.
Ces symptômes sont ceux d’une activation incohérente de la motricité avec blocages, mouvements anormaux, dyskinésies, phénomènes dits « on-off » ou « yo-yoing » qui témoignent d’une dislocation motrice fonctionnelle.
THERAPEUTIQUE
La stratégie qui consiste à pallier l’insuffisance du nigrum par un apport artificiel de dopamine a à son actif de faire bénéficier le parkinsonien d’un sursis moyen de cinq années avant la déchéance motrice et de rapprocher sa longévité de la longévité moyenne.
Mais la dopathérapie ne constitue pas la solution du Parkinson parce que sa visée est palliative, que son effet est temporaire et que son prix est d’interdire la guérison.
Or, l’objectif curatif reste le principe de l’action thérapeutique. Il reste à la définir.
LE GAMMA UNIT
Le GAMMA-UNIT délivre une dose unique de radiations ionisantes à partir de 201 sources de Cobalt 60, réparties sur une sphère. Chaque rayonnement est focalisé sur la cible, dont la localisation exacte a été déterminée, au préalable, par les techniques modernes d’imagerie en 3 dimensions (TDM, IRM, artériographie). Au niveau de la cible, où tous les rayons convergent, la dose est suffisante pour entrainer des lésions tissulaires. En dehors de ce volume, l’irradiation est suffisamment faible pour préserver l’intégrité des structures encéphaliques.
Cette « microchirurgie sans bistouri » permet de réaliser en quelques minutes et en procédure ambulatoire des micro-destructions punctiformes au niveau du striatum et de diminuer ainsi, à la demande, son potentiel cytofonctionnel.
Le Gamma-Unit permet cette radio-puncture réductrice avec une souplesse d’application qui est sans limites. Elle est réalisable avec une précision absolue, dispersée d’une manière homogène, étalée dans le temps conformément à l’effet clinique désiré, réitérable à volonté en raison de sa rapidité et de son innocuité.
La gamma micro-striatotomie balaie tous les obstacles.
Ambulatoire, quantifiable, sans danger, réitérable à volonté, modulable avec le statut évolutif, elle est applicable dès le diagnostic établi avec une posologie minimale et une efficacité proportionnelle à la précocité d’application.
Or, cette précocité dans le diagnostic va dans le sens du progrès actuel.
Les critères de diagnostic s’affinent dans le but de distinguer plus tôt la maladie de Parkinson des autres syndromes parkinsoniens, tant sur le plan clinique que grâce à l’imagerie médicale. Ainsi, la caméra à positons, encore au stade de recherche, permet la mise en évidence dans le striatum (structure du cerveau affectée dans la maladie de Parkinson) d’une diminution de la fixation de la Dopa (marquée au fluor 18), alors que les récepteurs dopaminergiques sont conservés (et même augmentés en nombre).
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
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Note de l’éditeur. Vous avez compris que par la nature complexe de la maladie de Parkinson, les documents qui résultent de son étude sont logiquement très exigeants. Voilà pourquoi nous avons choisi d’en publier une synthèse. Mais si le sujet vous intéresse, vous pouvez toutefois les découvrir dans leur intégralité en cliquant ici.
