HARO SUR LES PLANTES MEDICINALES !

Chers amis,

« Les plantes médicinales sont un trésor de santé qui permet de soulager naturellement bien des troubles quotidiens. Elles constituent une manne à portée de main pour qui sait les reconnaître dans la nature ou les faire pousser dans son jardin. » affirme le Dr. Jérôme Bouvier dans sa Lettre.

Les ouvrages sur les plantes médicinales abondent dans de nombreux rayons des librairies. On y trouve le sérieux, le rêve et la poésie, destinés aux amateurs de prose et de photographie, pour le plaisir de se trouver de beaux paysages.

Mais lorsqu’il s’agit de proposer une information complète pour le profane, jusqu’au geste très simple de la tisane médicinale, l’éventail est nul.

Le choix des plantes médicinales doit répondre à deux conditions drastiques. Il faut choisir des espèces ne représentant pas de forte toxicité, ainsi qu’aucun risque de contre-indication médicale formelle.

Elles ne peuvent désormais plus être délivrées que pas un pharmacien ou par un herboriste diplômé d’avant 1914, année de suppression du cursus universitaire de formation en Herboristerie.

Il y’a belle lurette que les herboristes sont partis ad patres (aux cieux) !

J’ai une pensée émue pour Marie-Antoinette Mulot une herboriste qui, lors d’une émission radiodiffusée à la fin des années 1990, avait aiguisé ma curiosité sur les Simples. Elle a fait le bonheur des éditions Dauphin.

Ces plantes font partie de notre patrimoine et guérissent l’humanité depuis des millénaires.

Aujourd’hui, elles sont en danger.

La directive 2004/24/CE exige des preuves scientifiques impossibles pour des plantes utilisées sans danger depuis des siècles. Des lois toujours plus strictes menacent nos plantes médicinales.

Ces restrictions arrachent notre droit fondamental de choisir nos soins naturels. Des règlements excessifs les étranglent, servant davantage l’industrie pharmaceutique que les citoyens. Ils veulent supprimer les remèdes de nos ancêtres.

Pourquoi imposer de telles barrières à ce qui nous soigne naturellement depuis des générations ?


Les conséquences désastreuses

Des milliers de personnes perdent accès aux remèdes qu’elles utilisaient depuis toujours. Les personnes âgées et vulnérables, qui dépendent de ces remèdes abordables, sont abandonnées à leur sort.

Notre patrimoine de guérison millénaire risque de s’éteindre en une génération. Les grands laboratoires gagnent le monopole pendant que les petits producteurs disparaissent. Sans alternatives naturelles, nos dépenses de santé vont exploser. Notre liberté de prendre soin de nous-mêmes s’évapore jour après jour.

Depuis 2011, la directive européenne THMPD a brutalement limité l’usage des plantes médicinales sous prétexte de nous « protéger ». Certaines plantes comme le Garcinia cambogia utile comme coupe-faim, l’Artemisia annua, très efficace contre le paludisme sont interdites…

→ Par ailleurs l’Artemisia annua serait efficace dans le cancer.
→ J’en ai fait un remède anti-tumoral, associé au lepidium (le cresson). C’est l’ASIARUM au labo Phyt-inov.

D’autres plantes essentielles sont menacées comme l’Ashwagandha, qui contribue à l’équilibre émotionnel et la bonne santé mentale, prescrite dans la maladie d’Alzheimer au côté du ginkgo biloba.

La science soutient les plantes médicinales

Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la science confirme ce que nos ancêtres savaient déjà :           

  • L’aigremoine est connue pour soulager les difficultés respiratoires et les toux rebelles. C’est une plante astringente, douce et sédative sans effet secondaire. Elle est aussi utilisée pour le transit intestinal.
  • L’ail des ours est connu pour être protecteur du système cardio-vasculaire, diminuer la tension artérielle et détoxifier l’organisme. Elle chélate les métaux lourds. Elle se lie facilement au mercure et fait sortir le métal des reins et du sang.
  • L’angélique est utilisée dans les débuts de grippe. Son fruit est tonique, antispasmodique, carminatif (ballonnements), emménagogue. Elle réduit la fatigue, les migraines, les vertiges.
  • L’artichaut est connu pour stimuler et détoxifier le foie. Il peut être utilisé à chaque changement de saison pour éliminer les toxines de l’organisme. Il favorise la production de la bile et son élimination.
  • L’aubépine est connue pour ses effets tonicardiaques, pour régulariser le rythme cardiaque et le système circulatoire, et sur le sommeil. Elle est hypotensive, vasodilatatrice, régulatrice, sédative du SNC
  • La ballote fétide est connue pour calmer les spasmes digestifs (estomac et intestins) et l’anxiété. Elle améliore le sommeil, est efficace dans les affections psychosomatiques (douleurs abdominales, palpitations), et elle est vermifuge.
  • La bardane est connue pour être la plante de la peau. Elle est dépurative, sudoripare et régulatrice des glandes sébacées. Elle détoxifie le foie, élimine les désagréments cutanés et permettrait de diminuer le taux de sucre dans le sang. Elle stimule l’action des reins.
  • Le bleuet est connu pour agir sur la sphère digestive en soulageant les troubles gastriques, les spasmes digestifs et en améliorant la digestion. Il est également utilisé pour lutter contre la toux et les affections des bronches. Son gel réduit les rides, les poches et les signes de fatigue.
  • La bourrache est connue pour agir sur la toux sèche, la fièvre et l’encombrement des bronches. Elle calme les fièvres éruptives : rougeole, scarlatine, variole. Son huile favorise une belle qualité de peau. Recommandée en cas de peaux sèches, dévitalisées et vieillissantes.
  • La bourse à pasteur est connue pour ses actions bénéfiques sur la circulation sanguine. On le prescrit dans les règles abondantes et douloureuses et en cas de fibromes.
  • La bruyère est connue pour être la plante du système urinaire. Ses actions diurétique et antibactérienne la rendent efficace contre les infections urinaires.
  • La brunelle est connue pour son action antivirale, notamment sur l’herpès et la grippe. Elle soulagerait les gencives et maux de gorge et désinfecterait les plaies.
  • La camomille romaine lutte contre le stress, les troubles du sommeil et soulage les digestions difficiles. On l’emploie dans les dyspepsies, les gastrites, les ulcères, les dermatoses.
  • Le coquelicot est connu pour faciliter le sommeil et en prolonger la durée, apaiser la toux et calmer les irritations de la gorge. Idéal pour les enfants et les personnes fragiles.
  • L’églantier est très riche en vitamine c.Il est diurétique et laxatif.
  • L’épilobe à petites fleurs est connu pour débloquer le système urinaire, améliorer le débit urinaire, soulager les troubles digestifs et intestinaux, stimuler le système immunitaire et désinfecter les plaies. Son action est spectaculaire dans les troubles de la prostate. Il relance l’activité du pancréas et de l’estomac.
  • L’épine vinette est connue pour sa puissante action antibactérienne et antifongique. Elle est utilisée pour soulager les maux de ventre, les diarrhées, les douleurs rénales et les crises de goutte.
  • L’eucalyptus est connu pour agir contre les refroidissements hivernaux, les troubles ORL, respiratoires et les problèmes de mycose et candidose. C’est un décongestionnant respiratoire expectorant, anticatarrhal et antiviral. 
  • Le fenouil est antispasmodique (contractions intestinales et diurétique), il stimule l’appétit, élimine les gaz, déclenche les règles. Il contribue au confort digestif (ballonnements, flatulences) et soutient les systèmes de détoxication.
  • Le fenugrec possède une action tonifiante (maigreur, anémie, fatigue) et laxative. Il aide à maintenir une glycémie normale et contribue au métabolisme normal de l’insuline, comme la berbérine.
  • Le fraisier des bois est connu pour agir sur les troubles intestinaux, les diarrhées et les affections des voies urinaires et rénales.
  • Le fucus est connu pour son efficacité dans le cadre de régimes amincissants, pour son action stimulante sur le métabolisme et son effet coupe faim.
  • La fumeterre est connue pour détoxifier le foie et soulager les douleurs de la vésicule biliaire. Elle agit également sur les problèmes cutanés.
  • Le gattilier est connu pour agir sur les symptômes prémenstruels, régulariser le cycle et diminuer les troubles de la ménopause (humeur, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale). Déconseillé si antécédents de cancer du sein.
  • La gentiane est connue pour être tonifiante, elle stimule les défenses de l’organisme et facilite la digestion, l’insuffisance hépatique, l’atonie intestinale.
  • Le géranium est hypoglycémiant et diminue le taux de glucose dans les urines. Son action astringente lui permet de soulager diarrhée et dysenterie. En gargarisme, elle apaiserait les maux de gorge.
  • Le gingembre est analgésique (douleurs rebelles), antipyrétique, antibactérienne, virucide. Il a des propriétés stimulantes et toniques. Il contribue à l’amélioration de la vitalité et de l’énergie.
  • Le ginkgo biloba améliore la cognition chez les personnes souffrant de démence. Il protège les capillaires sanguins et diminue la viscosité sanguine. Recommandé dans les cas d’insuffisance cérébrale et de trouble de la mémoire. Prescrit systématiquement dans la maladie d’Alzheimer.
  • Le millepertuis combat la dépression légère à modérée aussi bien que certains médicaments.

J’arrête la litanie de ces plantes bienfaisantes.

Je pourrais vous en citer encore une centaine !

La plupart de ces plantes peuvent être distillées pour en faire des huiles essentielles qui sont des petites bombes biochimiques (voir mon livre ­­­Les huiles essentielles médecine d’avenir aux Ed. Dauphin).

Les bienfaits des plantes

La sûreté et l’efficacité

Les glossaires de plantes remontent à 3 000 ans ou plus dans l’histoire de l’humanité et toutes les familles ont utilisé ces plantes médicinales sans incident quand elles respectaient l’enseignement de la tradition.

Les grandes épidémies historiques ont pu être maîtrisées dans certains cas et dans certaines régions par le recours aux plantes utilisées par des thérapeutes habiles.

La science moderne décrypte maintenant cette efficacité en extrayant les principes actifs apparemment utiles des plantes, ce qui permet d’en comprendre mieux l’action.

Innocuité et effets secondaires de la phytothérapie

L’une des raisons qui pousse les utilisateurs à se tourner vers les médecines naturelles est l’inquiétude sur des effets secondaires induits par les médicaments de la médecine conventionnelle.

Plus de 20% des causes d’hospitalisation est dû aux effets secondaires des médicaments chimiques.

La phytothérapie évite ces inconvénients lorsqu’elle est appliquée selon les enseignements de la tradition, par des thérapeutes aux sens aiguisés.

Dans un proche avenir, la médecine conventionnelle sera contrainte de reconnaître les bienfaits de la médecine naturelle et devra mettre son monopole de moyens et de recherches au service de cette médecine ancestrale afin de rendre à la nature ce qui lui revient.

La richesse de composition des plantes explique ses nombreuses indications dans les déséquilibres de santé des patients.

Loin de s’attaquer à un problème précis ou secondaire, le traitement par les plantes s’adresse au malade dans sa globalité et surtout dans sa physiologie, induisant une régulation dans un système complet tel que les glandes endocrines, le système digestif ou nerveux, ou encore l’appareil respiratoire.

C’est un ensemble fonctionnel qui est pris en compte et non une partie, évitant ainsi les effets rebonds ou les déséquilibres induits par l’arrêt du traitement.

Nous pouvons réguler les plantes médicinales sans les bannir.

Éduquons les consommateurs plutôt que de leur interdire l’accès. Établissons des contrôles de qualité adaptés sans exigences démesurées. Respectons l’histoire d’utilisation sûre des plantes médicinales.

Il faut réagir…

Chaque jour qui passe, nos libertés en matière de santé s’affaiblissent. Ne laissons pas disparaître ce savoir ancestral. Les plantes médicinales ne sont pas de simples produits, elles représentent une connexion profonde avec la nature et un savoir précieux quand les traitements conventionnels échouent.

Votre signature peut faire la différence dans cette lutte pour notre patrimoine naturel et notre liberté thérapeutique.

– Nous exigeons une révision complète des réglementations pour permettre un accès plus libre aux plantes médicinales, face à cette situation alarmante.
– Nous voulons la reconnaissance officielle des bienfaits des plantes comme alternatives aux médicaments chimiques.
– Nous demandons l’adaptation des exigences et des réglementations, un soutien aux producteurs locaux de plantes médicinales, et la création d’un statut spécifique pour les herboristes reconnaissant leur expertise.
– Nous demandons également que tous les professionnels de santé soient formés à ces remèdes ancestraux.
– Nous appelons à une mobilisation collective pour faire entendre notre voix.

Ensemble, nous pouvons faire la différence. Notre santé et celle des générations futures en dépendent.

Pour rédiger cette Newsletter je me suis inspiré de la lettre de mon confrère Jérôme Bouvier !

Il est un des rares médecins à se révolter, je vous recommande de vous inscrire à sa lettre. Ils sont nombreux les médecins qui recourent aux bienfaits de la nature.

C’est ainsi qu’un autre Confrère est convoqué par le tribunal judiciaire de Paris.

Le procès du Dr Geffard

Après les auditions de juin dernier au tribunal judiciaire de Paris, le Dr Michel Geffard, ancien directeur de recherche à l’Inserm, multi récompensé pour ses découvertes et ses recherches sur le microbiote, attend le verdict.

Ce médecin est attaqué par les Conseils de l’Ordre des Pharmaciens et des Médecins pour avoir prescrit des traitements non autorisés qu’il fabriquait et distribuait par circuit parallèle.

Les réquisitions sont sévères : le Dr Geffard est menacé d’interdiction définitive d’exercice de la médecine et de 4 ans de prison avec sursis. La défense a plaidé la relaxe et note qu’aucun patient ne s’est constitué partie civile.
Seuls l’Ordre des Médecins et celui des Pharmaciens demandent des dommages et intérêts.

La décision sera rendue le 2 septembre prochain. Nous espérons vivement que la clémence l’emportera !

Je vous tiendrai au courant de la décision.

L’ordre des médecins: une institution en FAILLITE !

Pilier du système de santé, l’Ordre des médecins est censé veiller au respect des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine, notamment pour protéger les patients de potentiels abus.

En réalité, au fil des décennies, cet organisme privé chargé d’une mission de service public s’est montré bien incapable de remplir sa mission. Au contraire, ce bastion de pouvoir s’est illustré par son opacité, ses nombreux conflits d’intérêts et une inertie coupable face aux évidences.

Créé pour garantir l’éthique et l’intégrité déontologique de la profession médicale, l’Ordre des médecins est aujourd’hui rongé par les scandales. Là où l’on attendait un rempart protecteur, c’est une institution gangrenée par les conflits d’intérêts et la culture de l’impunité qui s’avère incapable de se réformer.

Comment cette instance a-t-elle pu devenir l’instrument au service d’intérêts politiques et corporatistes ? À quoi sert encore le Conseil de l’ordre ?

En 2019, la Cour des comptes publiait un rapport accablant sur le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM). Elle pointait des caisses bien remplies mais une gestion pour le moins opaque. 152 millions d’euros de réserves, dont 106 millions de disponibilités ; l’Ordre disposait d’une véritable manne financière, équivalente à près de deux années de cotisations de 300 000 médecins inscrits.

Pour gérer ce magot, aucun véritable contrôle de gestion, aucune structure indépendante… À la place, une commission de contrôle composée d’élus qui pouvaient par ailleurs être suspectés d’irrégularités locales.

Cette absence de contrôle a permis que soient tolérées de graves dérives comptables et des dépenses étrangères aux missions de l’Ordre, rapporte la Cour.

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur toute une profession, ni de céder à la tentation du “tous pourris”. Il s’agit de mettre en lumière ce qui ne peut plus être ignoré. Et de rappeler qu’à force de s’ériger en gardien d’une déontologie qui ne respecte plus, l’Ordre risque de perdre ce qui lui restait de légitimité. Information recueillie dans la revue Révélation Santé et Bien-être

J’ai subi ce même harcèlement. Radié de l’Ordre des médecins à vie, alors que je n’ai jamais cotisé à cet ordre ! et surtout n’avoir jamais commis aucune faute médicale. Depuis 65 ans, j’effectue des missions humanitaires. Avant de me condamner, la présidente aurait dû se renseigner sur mon parcours essentiellement humanitaire.

Par ailleurs, un procureur de Paris m’a condamné à 1 an de taule et 300.000 euros d’amendes, dès lors que je fais mention de mon titre de docteur en médecine.

Monsieur le procureur ! vous devriez savoir que l’on ne perd jamais ce titre – je le garde in éternum.

Portez-vous bien !

Jean-Pierre Willem

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Pour ceux ou celles qui voudraient suivre une formation en Phytothérapie ou en Aromathérapie, ils peuvent s’inscrire dans ma faculté de médecine naturelles (FLMNE).

Cour en E-learning de 40h, accès aux vidéos de n’importe où et à toute heure.
Certification possible après passage d’examen et paiement des frais d’inscription.

Pour s’inscrire en ligne : https://mooc.flmne.org/cursus-de-phytotherapie/
ou par téléphone :  07 69 95 90 29.

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