Chers amis,
Autisme ( du grec autos, soi-même). Trouble psychiatrique caractérisé par un repli pathologique sur soi accompagné de la perte du contact avec le monde extérieur, typique de la schizophrénie chez l’adulte, observé également chez l’enfant.
L’autisme de l’enfant a une origine discutée, neurologique ou psychique.
Il apparaît dès les premières années de la vie et se marque par le désintérêt total à l’égard de l’entourage, le besoin impérieux de se repérer constamment dans l’espace, des gestes stéréotypés, des troubles du langage et l’inadaptation dans la communication : l’enfant ne parle pas ou émet un jargon qui a la mélodie du langage, mais qui n’a aucune signification.
Chaque personne autiste est unique : il existe une grande diversité de profils, de besoins et de modes d’expression :
- certaines personnes ne parlent pas ou très peu, d’autres font des conférences ;
- certaines ont besoin d’aide au quotidien, d’autres vivent de façon très autonome ;
- certaines sont très à l’aise avec les chiffres, les détails, la musique, les systèmes et d’autres pas du tout.
Après s’être intéressée au cancer, la professeur Nicole Delépine s’est lancée dans l’autisme.
Médecin hospitalier, pédiatre et oncologue, Nicole Delépine se bat depuis 40 ans pour une meilleure prise en charge des malades à l’hôpital. Reconnue au niveau international pour sa connaissance du cancer, elle a notamment dénoncé les paradoxes du Gardasil, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus.
Elle a publié « Le Cancer un fléau qui rapporte ». (Michalon), « Les Médicaments anti-cancer peu efficaces souvent toxiques et hors de prix » (Michalon), « Soigner ou obéir » (Fauves), « Les Enfants sacrifiés du Covid » (Fauves), « Dysphorie de genre » (Fauves) et, en 2025, « Du cancer à la vie » (éditions Marco Pietteur).
L’autisme n’est pas une maladie qu’on n’attrape ni qu’on guérit avec un traitement. C’est une façon particulière pour le cerveau de fonctionner et de percevoir le monde.
La vie de tous les jours
Cela dépend énormément des personnes, mais on retrouve souvent dans la relation aux autres :
- difficulté à lire les sous-entendus, l’ironie, les « non-dits » ;
- fatigue ou anxiété dans les situations sociales (réunions, soirées, open space) ;
- impression de « ne pas avoir le mode d’emploi des gens » ;
- éviter le regard, ou au contraire fixer trop, parce que le regard est difficile à gérer ;
- être perçu comme « froid », « bizarre » ou « trop direct » alors qu’il n’y a aucune mauvaise intention ;
- besoin de routines : mêmes horaires, mêmes chemins, mêmes objets à leur place ;
- grande difficulté quand un changement imprévu arrive ;
- gestes répétitifs qui rassurent (se balancer, tripoter un objet, aligner des choses, etc.) ;
- hyper-concentration sur certains centres d’intérêt (très pointus parfois) ;
- sensorialité différente ;
- certains bruits sont insupportables ;
- la lumière est trop forte ;
- les tissus grattent ;
- certaines odeurs sont vécues comme une agression.
Beaucoup de personnes autistes décrivent aussi :
- une mémoire impressionnante sur ce qui les passionne ;
- une forte capacité à repérer les détails, les incohérences, les erreurs ;
- une pensée très logique, structurée ;
- une fidélité, une honnêteté émotionnelle très marquée (pas de jeux de rôles sociaux).
C’est ainsi qu’on parle de plus en plus de neurodiversité : on ne classe plus juste en « normal » vs « pas normal », mais en différentes façons d’avoir un cerveau et de fonctionner.
La grande diversité de signes
Les personnes autistes sont extrêmement hétérogènes dans leurs compétences et leurs fonctionnements.
Certaines vont parler beaucoup quand d’autres vont présenter des difficultés d’expression, certaines vont avoir besoin de temps pour réaliser des apprentissages que d’autres vont parfaitement maîtriser ou encore complètement ignorer.
Chaque autiste peut se situer à des degrés différents dans le spectre de l’autisme, selon la fréquence et l’intensité de ses particularités.
Des évaluations fonctionnelles réalisées par des équipes pluridisciplinaires permettent, tout au long de la vie, de décrire chaque personne sur la base de ses compétences et de ses difficultés. Cette description est amenée à être revue et adaptée au fur et à mesure de la vie.
Cette grande diversité de formes de l’autisme est notamment liée au fait que l’autisme est très souvent accompagné d’autres troubles ou pathologies (troubles du sommeil ou de l’alimentation, épilepsie, hyperactivité, déficits intellectuels, trisomie 21…).
Ce ne sont donc pas des caractéristiques de l’autisme, mais des troubles qui s’y associent fréquemment et qu’il faut identifier de manière distincte de l’autisme. Ce sont bien ces troubles ou pathologies associées qui entraînent des perturbations de vie ou qui conduisent les familles chez le médecin. On regroupe ces troubles ou pathologies associées sous le terme comorbidité.
Pour résumer, la façon dont l’autisme se manifeste est très variée à cause de la multitude des symptômes, du degré d’autisme présenté, des pathologies et troubles éventuellement associés, de la présence ou non d’une déficience intellectuelle, etc.
De plus, si la nature et l’intensité des troubles varient selon les personnes, elle varie aussi au cours du temps chez une même personne, et peut également être différente selon les accompagnements proposés.
L’état des connaissances ne permet pas encore de comprendre précisément toutes les causes de l’autisme, mais il est essentiel de préciser d’emblée que, contrairement à une idée reçue, les scientifiques sont unanimes sur le fait que « les caractéristiques psychologiques des parents n’entrent pas en compte dans la survenue de l’autisme » (cf. article « État des connaissances, rapport de la HAS 2010 »)
L’état des connaissances progresse continuellement, notamment grâce à l’implication des personnes concernées (personnes autistes et familles).
Comment poser un diagnostic ?
Il n’y a pas de prise de sang ni de scanner magique pour affirmer « autisme oui/non ».
Le diagnostic se fait sur :
- un entretien détaillé avec la personne (et souvent la famille) ;
- l’histoire du développement (enfance, scolarité, difficultés, forces) ;
- des grilles d’évaluation standardisées basées sur les critères du DSM-5, centré sur la communication sociale et les intérêts/comportements répétitifs.
En pratique, ce sont des équipes spécialisées (neuropédiatres, pédopsychiatres, psychologues, orthophonistes, etc.) qui évaluent.
Les chiffres parlent
Alors que l’autisme a explosé aux États-Unis et dans les pays occidentaux, les causes de cette augmentation majeure demeurent officiellement « inconnues ».
Pourquoi ? Parce que ceux qui ont osé évoquer des hypothèses comme le rôle de la multiplication des vaccins se sont fait marginaliser, diffamer et exclure. La discussion scientifique a été fermée pendant plusieurs décennies. Ceux qui posaient des questions gênantes étaient immédiatement réduits au silence.
En France, près d’une personne sur 100 serait concernée par l’autisme, soit environ 700 000 à un million de personnes, dont 100 000 ont moins de 20 ans. Les garçons sont trois fois plus nombreux à recevoir ce diagnostic. La prévalence a augmenté au fil des années.
Depuis 2013, le DSM-5 regroupe sous le terme « troubles du spectre de l’autisme » différents diagnostics autrefois distincts (autisme infantile, syndrome d’Asperger, autisme de Kanner, troubles envahissants du développement, etc.).
Une étude publiée le 15 avril 2025 par le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) révèle une explosion catastrophique aux États-Unis, encore plus qu’en Europe : 1 cas sur 10 000 en 1970, 1 sur 31 en 2025.
C’est ainsi qu’une audience historique au Sénat a brisé l’omerta : études dissimulées, témoignages explosifs. Des budgets sont débloqués pour chercher enfin la vérité.
L’arrivée de Robert F. Kennedy Jr. comme secrétaire d’État à la santé, très contestée par l’État profond au pouvoir depuis les années 1960 aux États-Unis après l’assassinat de son oncle, fait vaciller les dogmes établis par l’industrie pharmaceutique depuis un siècle en matière de santé.
Pour la première fois depuis des décennies, les questions interdites peuvent enfin être posées publiquement.
Face à ces chiffres effrayants, Robert F. Kennedy Jr. a annoncé une série d’études sur le lien entre l’autisme et des facteurs environnementaux tels que les moisissures, l’air, l’eau et l’alimentation, en s’appuyant sur les données de Medicare et Medicaid.
Sans surprise, les représentants de l’industrie s’insurgent contre ces études car ils craignent qu’elles puissent démontrer la responsabilité de certains vaccins.
Un pionnier australien
Toby Rogers, docteur en économie politique de l’université de Sydney, a détaillé l’explosion de la prévalence de l’autisme aux États-Unis (une augmentation de 32 158 % en 52 ans, étude de Treffert).
Selon lui, cette hausse n’est pas génétique – « il n’existe pas d’épidémie génétique » — et ne s’explique pas par des changements diagnostiques.
La clé, selon Rogers, résiderait dans les événements d’activation immunitaire : infections, toxines industrielles ou vaccins.
Une étude de Thomas et Margulis (2016) montre un taux d’autisme de 1/715 chez les non-vaccinés contre 1/31 chez les vaccinés.
Rogers a cité six études « invisibilisées » ou « supprimées » par les médias et l’establishment médical : Gallagher & Goodman (2008, 2010) montrent que la dose de naissance du vaccin hépatite B augmente le risque d’autisme.
Mawson (2017a, 2017b, 2025) démontre que la vaccination multiplie par 4,2 le risque d’autisme; chez les prématurés, par 12 fois le risque de handicap neurodéveloppemental.
Hooker & Miller (2021) établissent que la vaccination multiplie par 5 le risque; sans allaitement par 12,5 ; avec césarienne par 18,7.
Ces études existent, elles sont scientifiques, mais on vous les a cachées. La conclusion de Rogers est limpide : arrêter l’exposition aux vaccins et aux toxines stopperait les épidémies d’autisme et de maladies chroniques.
Vingt ans d’enquête pour briser l’omerta
Robert F. Kennedy Jr est préoccupé depuis longtemps par l’apparition de cette épidémie d’autisme. Dans son livre Vaccine Not Vaccine® paru en 2024, il a étudié les données existantes chez les populations non vaccinées (Amish, exemptions religieuses) et vaccinées américaines. Ces éléments sont déjà très révélateurs. Il avait promis d’approfondir le sujet s’il accédait au poste de secrétaire d’État à la santé. Il a tenu promesse et a déjà obtenu des auditions très intéressantes au Sénat.
Trump et Kennedy passent à l’action
Le 22 septembre 2025, Donald Trump et Robert F. Kennedy Jr. ont présenté des actions « audacieuses » pour affronter l’épidémie d’autisme.
Au programme : recherche sur la leucovorine (acide folique ou vitamine B9) comme traitement potentiel pour les enfants atteints de troubles du spectre autistique.
La vitamine B9 permet la synthèse de l’ARN et de l’ADN, utile dans les troubles émotionnels, la dépression, les parasites intestinaux…
Mais aussi : proposition d’étiquettes d’avertissement sur les boîtes de Tylenol (équivalent du Doliprane) pour les femmes enceintes sauf en cas de fièvre élevée, et étude approfondie de la communauté des Amish qui présente virtuellement zéro cas d’autisme.
Pour l’instant les études n’ont porté que sur de petits groupes qui ne permettent pas de conclure un lien potentiel entre l’augmentation des cas d’autisme et l’usage du paracétamol pendant la grossesse.
Thérapies naturelles
- En premier lieu il faut dépolluer l’organisme :
GEMMOPHYTOL DETOX (draineur hépatorénal, fonctions d’élimination de l’organisme)
1 à 2 gouttes par année d’âge (adulte 3 fois 10 gouttes) en dehors des repas.
- Restaurer l’équilibre psycho émotionnel :
GEMMOPHYTOL FIGUIER (action apaisante et régulatrice sur le système nerveux)
1 à 2 gouttes par année d’âge (adulte 3 fois 10 gouttes en dehors des repas).
MÉTHYL’SAMe (optimise la méthylation ) 3 gélules par jour, au labo Copmed.
Huiles essentielles
Autisme
Voie cutanée et olfactive
- HE Nard de l’Himalaya 0,2 ml
- HE Myrrhe amère 0,5 ml
- HE Rose de Damas 0,2 ml
- HE Ravensare aromatique 0,2 ml
- HV Calophylle Inophylle qsp 10 ml
Appliquez 3 gouttes du mélange sur le plexus solaire ou la face interne des poignets.
Humer la fragrance 4 fois/jour
Asthénie mentale, trouble de la concentration (enfant)
- HE Ravensare aromatique 1 ml
- HE Menthe poivrée 1 ml
- HE Clou de girofle 0,2 ml
- HV Millepertuis qsp 15 ml
Appliquez 3 gouttes du mélange sur le plexus solaire ou la face interne des poignets.
Portez-vous bien !
Jean-Pierre Willem
*
* *
Voir mon livre « 100 ordonnances naturelles pour 100 maladies courantes » Ed. Trédaniel
Autisme p 38
Enfant hyperactif p 171
Maladie maniaco-dépressive p 390
Maladie d’Alzheimer p 370
*
* *
Florilège
L’autisme (…) constitue la conduite favorite des êtres faibles hantés par le sentiment de leur infériorité, qui trouvent un réconfort dans les fictions de l’imagination. Il est l’attitude normale de l’enfant, qui a une prédilection pour le rêve et le jeu.
R. LACROZE, in FOULQUIÉ, Dict. de la langue philosophique.
Freud a commencé par expliquer ce symbolisme inconscient par des mécanismes de camouflage dus au refoulement, mais il s’est rallié à la conception plus large de Bleuler qui, avec l’autisme, expliquait le symbolisme par la centration sur le moi et il a prolongé ses recherches dans la direction des symboles artistiques.
J. PIAGET, Épistémologie des sciences de l’homme
La promiscuité qui ressort des rituels de propreté après les repas où tout le monde se lave les mains, se gargarise, éructe et crache dans la même cuvette, mettant en commun dans une indifférence terriblement autiste, la même peur de l’impureté associée au même exhibitionnisme.
Claude LÉVI-STRAUSS, Tristes tropiques
La psychanalyse freudienne, aidée en cela par les travaux de Bleuler sur la pensée « autistique » et suivie par l’école dissidente de Jung, a mis en évidence l’existence d’une « pensée symbolique » individuelle visible dans le rêve, dans le jeu des enfants et dans diverses manifestations pathologiques.
J. PIAGET, Épistémologie des sciences de l’homme
